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Les Vinyls - Page 37

  • Mythique

    Certains lieux éveillent en nous des souvenirs oubliés, des émotions et des sentiments indéfinissables.

    Lorsque ces sensations sont communes à tous, on dit alors que ces lieux sont « mythiques ».

    Pour un musicien, un chanteur, le lieu mythique par excellence est l’Olympia de Paris. A l’époque de Bruno Coquatrix, « passer à l’Olympia » était synonyme de consécration. Même aujourd’hui, où il existe de plus grandes salles de spectacles, où les vedettes jouent dans des stades et qu’il est sommes toutes plus facile de passer à l’Olympia, jouer sur cette scène « mythique » (les Vinyls l’ont fait déjà deux fois) foulée par un si grand nombre de stars reste un sommet dans la vie d’un artiste.

    Il existe une autre salle mythique que pourtant bien peu connaissent. Il s’agit de l’Escale de Migennes.

    Escale,Migennes,Rock?Vinyls,Johhny HaalydayQui d’ailleurs, à part les Bourguignons, connait Migennes ? Pourtant, à l’époque où les trains étaient tractés par des locomotives à vapeur, la gare de « Laroche-Migennes », située à 150 km de Paris, était une halte obligatoire pour changer les machines et faire le plein d’eau. Cette petite ville était florissante, au point où 3000 employés de la SNCF y travaillaient. C’est là, au bord du canal de Bourgogne, que Michel Wattelier reconstruisit en 1950, le cabaret l’Escale, une première fois détruit par les bombardements de la seconde guerre mondiale. Le premier artiste à y passer fut Gilbert Bécaud. Par la suite, tous les grands noms de la chanson française, Charles Trenet, Jaques Brel (qui y chanta pour la première fois « les bonbons »), Charles Aznavour, Sydney Bechet, Juliette Greco, Jean Ferrat, les Chaussettes Noires et tant d'autres...,  prirent l’habitude d’y roder leur spectacle avant de se produire à l’Olympia, de sorte que l’Escale était surnommée « la petite Olympia ».

    Avec l’avènement des locomotives électriques, la ville de Migennes retourna progressivement à sa torpeur provinciale et l’Escale tomba en décrépitude, jusqu’en 2004, où la municipalité et l’association AGEM Migennes, nouveaux propriétaires reconstruisirent le cabaret qui aujourd’hui a retrouvé son allant d’antan.

    Bien sûr, de nos jours, il ne viendrait pas à l’idée des stars de roder leur spectacle à Migennes et peut-être même que Johnny Hallyday a oublié que c’est là, le 16 avril 1960, qu’il honora à 17 ans son premier contrat professionnel, en première partie du spectacle de Jean Constantin. Pourtant, lorsqu’on pénètre dans cette salle et qu’on y voit les photos des artistes ayant foulé sa scène, on est saisi par quelque chose d’indéfinissable nous obligeant presque à parler à voix basse, comme dans une cathédrale, comme si on ne voulait pas déranger l’âme de ces hôtes illustres.Escale,Migennes,Rock,Vinyls,Johhny Haalyday

    Le 24 novembre prochain, les Vinyls seront en concert sur la scène de ce mythique cabaret. Avec désormais deux enfants du pays dans leurs rangs, le batteur et fondateur du groupe Jean-Claude Coulonge et le chanteur, Alexandre Lucet, qui joueront « à domicile », il est sûr que les cadres de leurs aïeux vont trembler (d’allégresse) sur leur mur. Nous pouvons nous attendre à un concert mémorable qu’il ne faut rater sous aucun prétexte.

    GP

  • Les (vraies) guerres saintes

    Une seule catégorie de guerres peut être qualifiée de « saintes » : celles qui ont pour but de sauver des vies.

    Parmi elles, il y a celle que mènent les médecins et chercheurs contre ces ennemis insidieux appelés cancer, sida, mucoviscidose et autre myopathie, qu’eux seuls sont capables de voir à travers leurs microscopes et qu’ils traquent sans relâche pour délivrer les millions de malades pris en otage par ces terroristes aux noms barbares.

    A l’arrière de ce front, il y a des gens au grand cœur, se regroupant en associations pour soutenir les chercheurs en organisant toutes sortes d’évènements dans le but de récolter l’argent nécessaire à leurs travaux.

    L’un de ces évènements, organisé par l’association « Vaincre la Mucoviscidose » est « Les Virades de l'espoir pour vaincre la mucoviscidose », dont le thème est, je cite : Donner son souffle pour ceux qui en manquent, en accomplissant un effort physique (marche, course, vélo...) en apportant un don personnel et/ou des dons recueillis auprès de son entourage.

    Pour leur part, les Vinyls ont modestement contribué à cette grande œuvre en donnant un concert à Claye-Souilly (77) samedi 29.

    Quant les chercheurs auront trouvé la faille de leurs ennemis et les auront terrassés, ils recevront alors les médailles et les prix Nobels qu’ils auront justement mérités. Les associations, quant à elles, auront la satisfaction d’avoir contribué au bien de l’humanité et poursuivront leurs activités pour d’autres combats. Nous, les Vinyls, serons fiers d’y avoir également participé, même si ce n’est qu’un grain de poussière, une goutte d’eau. Mais les grains de poussière accumulés ne forment-ils pas des montagnes ? Et les gouttes d’eau ensemble constituent bien les océans.

    Quant au concert proprement dit, nous avons bénéficiés des conditions optimales avec une salle magnifique à l’Espace André Malraux, doté d’une grande scène, du matériel dernier cri et de l’assistance de deux ingénieurs, l’un au son et l’autre à la lumière, d’un grand professionnalisme et aussi charmants que compétents. Dans ces conditions, nous ne pouvions que nous lâcher et donner le meilleur de nous-mêmes, surtout que le public était essentiellement constitué de Fans, on pourrait même dire de la famille des Vinyls, avec nos bons amis du Nord et ceux venus d’un peu partout.

    Certes, nous sommes en période de rodage, avec un nouveau chanteur et un nouveau bassiste, mais on peut dire que le groupe progresse dans la bonne direction.

    Mais si vous voulez en savoir davantage sur le backstage et les rumeurs,

    Abonnez-vous donc à la Niousesletteur.

     (Tiens, avec des faute d’orthographe ça rime ; tant pis, je les laisse)

  • Des petites lampes

    Pour leur premier passage à Côté Lac, à Ollainville dans l’Essonne, chaque membre du groupe devait se demander en secret comment il allait faire pour redescendre du petit nuage sur lequel il était perché depuis la participation des Vinyls au Fest’ïle de Molène et affronter un nouveau concert.

    Or, la magie du Rock & Roll a encore fonctionné et la joie était au rendez-vous.

    Il faut dire que Côté Lac est un endroit charmant, situé dans un très joli cadre, dont le patron, Sébastien et son staff sont très accueillants et sympathiques. On y mange très bien et on y écoute de la bonne musique (la preuve). Le public également est très réceptif et aime danser et s’amuser.

    Bien sûr, il n’y a pas eu d’étreintes ni de larmes à notre départ comme à Molène, mais des liens d’amitiés se sont noués et il a été convenu que les Vinyls passeraient trois ou quatre fois par an à Côté Lac.

    D’autres excellents groupes sont également dans le collimateur et ce petit restaurant concert devrait sans doute devenir un jour un des hauts-lieux de la scène d’Ile de France.

    Quand j’étais petit, j’étais fasciné par les plans lumineux du métro parisien. J’appuyais sur un bouton et aussitôt, des petites lampes s’allumaient pour former le dessin d’une ligne courbe d’une très jolie couleur. Parfois, la ligne bifurquait et prenait une autre couleur. J’ai souvent essayé d’appuyer sur le plus possible de boutons à la fois pour voir ce que ça donnerait, espérant un jour pouvoir allumer toutes les lampes simultanément.

    Chaque concert des Vinyls est une petite lampe qui s’allume : une lampe de fun et d’amitié. Une à Molène, l’autre dans l’Essonne, bientôt à Lapanouse de Severac dans l’Aveyron, un peu partout. Nous espérons qu’un jour, toute la France sera couverte de petites lampes allumées. Et si un jour nous allumons les lampes de stations plus importantes, avec un tas de correspondances, comme l’Olympia, le Zenith, pourquoi pas, il n’y a aucune raison que nous oubliions et laissions s’éteindre les autres lampes. Car les Vinyls ce n’est pas seulement un son et un look, c’est aussi, et peut-être surtout des relations humaines très fortes, entre les membres du groupe, avec les organisateurs et le public.

    Deux autres points positifs à l’occasion de ce concert, c’est la confirmation qu’Alexandre, le chanteur est un bon, sachant donner le meilleur de lui-même dès le premier titre, malgré le trac qui le dévorait jusqu’alors. L’autre point positif est l’intégration de Jean-Philippe dans le groupe, bassiste expérimenté, à la fois très cool et réactif, qui a su maîtriser tout le répertoire en très peu de temps et qui a pu assurer le concert avec seulement une répétition préalable une semaine auparavant pour la partie américaine du répertoire et aucune répétition pour la partie en Français.

    A présent, que les petites lumières soient !