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Les Vinyls - Page 33

  • Cosy fan Tutti Frutti

     

    Wolfgang Amadeus me pardonnera sans doute cet horrible jeu de mots, entre collège on ne se tire pas la bourre ; il était si tentant, je n’ai pu me retenir.

    Tout ça pour dire qu’après trois ans d’absence et leur dernière prestation au Petit Journal en février 2010, Les Vinyls se produisaient de nouveaux à Paris au Cosy Montparnasse, chez Joël Behuet, par ailleursancien gérant du même Petit Journal.

    Cosy Montparnasse.jpg

    Cosy Montparnasse.web.jpgEtait-ce parce que nous jouions à Paris, était-ce parce que c’était un lieu nouveau pour nous, toujours est-il que des amis venus de tous les coins de France étaient présents, ainsi que d’autres qui ne connaissaient Les Vinyls que par ouï-dire ou par le biais de YouTube et qu’il semblerait à présent qu’un concert des Vinyls est devenu un rendez-vous mondain, l’occasion de retrouvailles et de rencontres entre anciens et nouveaux amis. En tout cas, le Cosy était plein à craquer et la fête a duré jusqu’à tard en s’achevant malgré le désormais sempiternel hymne des fans « on n’est pas fatigués », entonné pour la première fois à La Panouze de Séverac en octobre dernier.

    Dans les grandes villes et dans ce genre d’établissements où l'on peut voir des concerts, il y a toujours d’autres artistes venus en amis pour assister au spectacle. Cette fois, c’était Dany Moryann, un autre pionnier du Rock Français des années 60, qui nous a fait le plaisir de « taper le bœuf » comme c’est la coutume dans ces cas-là en chantant avec énergie trois classiques du Rock & Roll : Long Tall Sally, Johnny B Goode et  Blue SuedeShoes.

    La prochaine fois, nous espérons revoir tous nos amis et d’autre encore, tant pis s’il faut rajouter des chaises sur le trottoir jusqu’à la Tour Montparnasse. Ce sera le 1er juin.

    GP

     

  • Revoir ma Normandie

     

    Samedi 16 mars 2013 : concert des Vinyls aux Préaux (27).

    Les Préaux est une commune de Haute-Normandie, peuplée de 428 habitants. Pour s’y rendre, le GPS nous fait passer par des chemins improbables, nous donnant au crépuscule la sensation d’être devenus David Vincent qui, « le long d'une route solitaire de campagne, alors qu'il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva », tomba sur des extra-terrestres.Rock, Elvis, Car Perkins, Chats Sauvages, Chaussettes Noires

    Michel et Colette Renoux ne sont pas des extra-terrestres, bien que de nos jours, les vrais gentils comme eux sont hélas un peu devenus des OVNIS. Ils sont les propriétaires de l’Hôtel-restaurant La Cressonnière, passionnés des produits du terroir et amis avec beaucoup d’artistes de la chanson, dont les photos dédicacées ornent les murs du restaurant.

    Tout comme Gaby Lombard à Lapanouse de Sévérac (Aveyron) ou Lionel Masson à Molène (Finistère), Colette et Michel Renoux se démènent pour que leur région vive, voire survive, en organisant des événements culturels. Sans eux, il ne se passerait jamais rien. Michel est d’ailleurs vice-président de l’association Jumaca, engagée dans la collecte de dons en faveur de la recherche contre la mucoviscidose et dont l’événement majeur est le diner spectacle (auquel les Vinyls participeront cette année pour la deuxième fois), organisé tous les ans en automne.

    Un concert des Vinyls c’est aussi des retrouvailles avec les amis : amis qu’on n’a pas rencontrés depuis longtemps, amis qui nous suivent à chaque sortie ou amis devenus amis le jour-même. Tous viennent spécifiquement pour voir Les Vinyls et si leur engouement est identique et grandissant, ils l’expriment tous différemment, les uns en dansant, comme deux semaines auparavant à Gournay, soit en regardant et écoutant comme ce fut le cas aux Préaux.

    Ainsi, chaque concert est pour nous une occasion d’apprendre du comportement des gens qui nous suivent, pour pouvoir leur apporter encore plus de plaisir.

    Nous aurons d’ailleurs l’occasion de nous confronter à un autre public le 30 mars à Paris, au Cosy Bar (voir renseignements sur le site des Vinyls : www.lesvinyls.info à la page concerts.

    GP

  • Retrouvailles

     

    Les stars internationales, capables de remplir chaque soir des stades aiment bien se produire aussi dans de petites salles, car il y règne une ambiance spéciale.

    Les Vinyls ne sont pas (encore) des stars internationales remplissant des stades tous les soirs, mais après un passage au Zénith et des milliers de spectateurs anonymes, ça faisait du bien de se retrouver entre amis aux Marronniers, un restaurant de Gournay sur Marne dans la Seine Saint-Denis. Malgré sa situation dans le 93 et donc à proximité de Paris, Gournay a encore conservé un parfum de grande banlieue Seine-et-Marnaise, département qu’elle jouxte. On se sentait donc comme chez nous.

    Affiche Gournay-web.jpgLes spectateurs venus aux Marronniers ce samedi 2 mars étaient en effet presque tous des amis de longue date des Vinyls, des « aficionados » comme certains se décrivent. Parmi eux, quelques-uns n’avaient pas vu le groupe depuis plusieurs années et ne connaissaient donc pas la nouvelle composition de l’équipe. D’autres avaient fait sa connaissance à Claye-Souilly, en septembre dernier, le jour où Alexandre avait une extinction de voix, ce qui ne leur avait pas donné une impression formidable. Le reste des spectateurs des Marronniers ne connaissaient pas les Vinyls mais en avaient entendu parler.

    Il y avait également une nouveauté ce soir-là, la contrebasse de Jean-Philippe. Toute blanche et imposante, c’était en effet la première sortie de la « grand-mère » en public. Avec cet instrument, les Vinyls se rapprochent encore plus de la sonorité des pionniers américains du Rock’n’Roll. Que ce soit en Français ou en Anglais, nous portons donc de plus en plus haut et juste notre devise d’authenticité des sixties.

    Avec tout ça, mais était-ce encore nécessaire, nous avons remis les pendules à l’heure et démontré à travers un concert dont le rappel a duré trois fois plus longtemps que prévu, que les Vinyls sont sur la bonne route, celle qui mène à la perfection.