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Les Vinyls - Page 34

  • Retrouvailles

     

    Les stars internationales, capables de remplir chaque soir des stades aiment bien se produire aussi dans de petites salles, car il y règne une ambiance spéciale.

    Les Vinyls ne sont pas (encore) des stars internationales remplissant des stades tous les soirs, mais après un passage au Zénith et des milliers de spectateurs anonymes, ça faisait du bien de se retrouver entre amis aux Marronniers, un restaurant de Gournay sur Marne dans la Seine Saint-Denis. Malgré sa situation dans le 93 et donc à proximité de Paris, Gournay a encore conservé un parfum de grande banlieue Seine-et-Marnaise, département qu’elle jouxte. On se sentait donc comme chez nous.

    Affiche Gournay-web.jpgLes spectateurs venus aux Marronniers ce samedi 2 mars étaient en effet presque tous des amis de longue date des Vinyls, des « aficionados » comme certains se décrivent. Parmi eux, quelques-uns n’avaient pas vu le groupe depuis plusieurs années et ne connaissaient donc pas la nouvelle composition de l’équipe. D’autres avaient fait sa connaissance à Claye-Souilly, en septembre dernier, le jour où Alexandre avait une extinction de voix, ce qui ne leur avait pas donné une impression formidable. Le reste des spectateurs des Marronniers ne connaissaient pas les Vinyls mais en avaient entendu parler.

    Il y avait également une nouveauté ce soir-là, la contrebasse de Jean-Philippe. Toute blanche et imposante, c’était en effet la première sortie de la « grand-mère » en public. Avec cet instrument, les Vinyls se rapprochent encore plus de la sonorité des pionniers américains du Rock’n’Roll. Que ce soit en Français ou en Anglais, nous portons donc de plus en plus haut et juste notre devise d’authenticité des sixties.

    Avec tout ça, mais était-ce encore nécessaire, nous avons remis les pendules à l’heure et démontré à travers un concert dont le rappel a duré trois fois plus longtemps que prévu, que les Vinyls sont sur la bonne route, celle qui mène à la perfection.

  • Un conte en Suisse pour les Vinyls

    Un grand sage Japonais a jadis  écrit:

    « Il existe dans le ciel des chemins empruntés par les oiseaux, mais que les hommes ne voient pas. Il existe dans la mer des routes que suivent les poissons mais que les hommes ne connaissent pas ».

    Je pense que sur terre également, hormis les routes construites pas l’homme, il existe une multitude de voies personnelles ou collectives, spirituelles, artistiques ou autres, que seuls les initiés connaissent.

    Parmi ces voies, il y a la route du Rock & Roll. Celle-ci ne connaît pas de frontière et est rectiligne. On n’y transporte que la joie et elle relie les amitiés.

    Taco's.gifLa route du Rock empruntée par les Vinyls les a menés à Lausanne en ce samedi 26 janvier 2013 pour une halte à l’incontournable Taco’s Bar. En 1998, de cette ancienne cave à vins voutée de cinq cents mètres carrés, Andy West, un véritable Rocker, tant par le look que par l’esprit, a fait un lieu sublime, un temple du Blues, du Rock et de la Country, dont il est le gardien. Toute l’année, la musique qu’on aime y coule à flots des haut-parleurs et la bière des futs. Tous les samedis, un groupe s’y produit. La sélection est sévère et les contrats signés jusqu’en janvier 2014.Andy.jpg

    C’est une défection qui a amené Andy à faire appel aux Vinyls à la mi-décembre. Le deal était simple : trois sets de 45 minutes uniquement en Anglais, surtout pas de Chansons des Shadows et encore moins en Français.

    Or, quand j’ai vu la song list préparée par Jean-Claude Coulonge, où chaque set commençait justement par un titre des Shadows et se poursuivait par trois chansons en Français avant de commencer la partie en Anglais, je me suis dit que ça serait pris pour de la provocation et j’espérais au fond de moi qu’il y avait des grilles devant la scène. J’ai soulevé ce problème sans toutefois trop insister, car de toute façon, « le patron à toujours raison », mais surtout, nous avons une entière confiance envers le discernement et le jugement de Jean-Claude.

    D’autant plus que nous apprenions parallèlement que la salle afficherait plus que complet, au point où des tables on dû être rajoutées et également que, pour la première fois en quinze ans, des réservations étaient arrivées de France.

    Dès le début du premier set, nous avons compris que c’était gagné. Le public a parfaitement adhéré à tout et s’est mis immédiatement à danser : aussi bien sur les Shadows que les Chats Sauvages, Chaussettes Noires, Johnny, tout comme sur Elvis, Eddie Cochran et les autres.

    Photo1.jpgDu coup, nous avons tous été transcendés et je pense que scéniquement nous avons produit ce soir-là le meilleur concert de l’histoire des Vinyls. Ainsi, le Taco’s Bar de Lausanne marque pour nous un virage sur cette route toute droite.Photo2.jpg

    Cerise sur le gâteau, Andy nous a fait le plaisir de chanter « Blue Suede Shoes » avec nous pendant le rappel. Je ne sais pas s’il le fait avec tous les groupes, en tout cas nous, nous l’avons pris comme un honneur et aussi comme la preuve que nous avions gagné ce pari d’imposer du Rock en Français dans un lieu réservé à l’Anglais. Andy l'a même souligné dans son petit speech à la fin du concert, mais nous avons bien compris qu’il n’y avait que Les Vinyls pour réaliser ce tour de force.

    Photo3.jpg

    Nous ne pouvons que remercier Andy de nous avoir fait confiance et lui assurer que nous sommes à sa disposition quand il le souhaite.

    Les fées n’existent pas, mais il y a quand même de belles histoires. Ce voyage qui s’annonçant comme difficile, tant du point de vue de la distance que de la météorologie a été l’occasion de belles rencontres, comme celle faite au « Petit Paris », un restaurant familial sur le bord de la nationale 57 dans le Doubs, où règnent la chaleur de l’accueil et des sourires et le parfum de la cuisine que l’on ne peut sentir que dans les bons restaurants.

    A travers ces échanges, brefs mais sympathiques, même si au fil du temps notre mémoire oubliera certains visages, notre cœur, lui s’en souviendra pour toujours.

    GP

  • Les Vinyls au Zénith et au Top

    Il n’est pas donné à tout le monde de jouer au Zénith,  fût-il celui d’Orléans.

    Finalement, le plus impressionnant n’était pas le lieu ni le nombre de spectateurs venus au Zénith en ce samedi 19 janvier enneigé pour assister au Gala annuel de l’Ecole Polytech, mais leur jeunesse. En général, les gens appréciant les Vinyls sont plus proches de l’âge de la retraite que de celui du baccalauréat. Or là, il n’y avait que des étudiants, par milliers, vêtus de costumes et robes de soirées.

    Il y avait donc là un réel défi : faire apprécier le Rock & Roll à des jeunes pour qui cette musique est pratiquement inconnue et appartient de toute façon à une époque révolue.

    Je peux dire sans mentir que Les Vinyls ont remporté haut la main ce challenge.

    P1060578.JPGDès le début du concert, ces jeunes ont été surpris par cette musique qu’en définitive ils découvraient et en ont immédiatement compris la quintessence qui est de faire la fête, ce qui prouve que le bon vieux Rock & Roll n’est nullement obsolète et est toujours d’actualité. En effet, Alexandre, le chanteur des Vinyls en a donné une définition tout à fait juste : « Le Rock’n roll est la musique d'après guerre, la musique qui a remplacé la grande dépression qui préoccupait les gens. C'est une musique créée par des jeunes qui ne cherchaient qu'à s'amuser et qui possède une réelle histoire, qui a du cœur ! Et c'est pour ça qu'aujourd'hui encore les jeunes, sans même s'en méfier, continuent à l'apprécier ».

    Notre pays est toujours en crise. A présent, il est même en guerre. Comme leurs aînés qui ont connu des situations similaires en leur temps, les jeunes d’aujourd’hui ont besoin d’échappatoires et ce ne sont pas les musiques actuelles, tristes et revendicatrices ou sans âme qui pourront remplacer le Rock & Roll qui n’a d’autre ambition que le plaisir.P1060577.JPG

    A travers ce (trop court) concert, les spectateurs ont non seulement découvert une musique, un son, une ambiance, mais en plus, par le biais du jeu de scène d’Alexandre, au top ce soir-là, ils ont également pu entrevoir ce que pouvait donner un spectacle de Johnny Hallyday ou d’Elvis Presley quand ils avaient le même âge et se roulaient par terre sur la scène.

    Et ça, n’en déplaise à certains, force est de dire que seuls Les Vinyls sont capables d’associer tous ces ingrédients sonores, visuels et émotionnels et donner du bonheur à des publics de toutes générations.

    GP