Cosy fan Tutti Frutti
Wolfgang Amadeus me pardonnera sans doute cet horrible jeu de mots, entre collège on ne se tire pas la bourre ; il était si tentant, je n’ai pu me retenir.
Tout ça pour dire qu’après trois ans d’absence et leur dernière prestation au Petit Journal en février 2010, Les Vinyls se produisaient de nouveaux à Paris au Cosy Montparnasse, chez Joël Behuet, par ailleursancien gérant du même Petit Journal.
Etait-ce parce que nous jouions à Paris, était-ce parce que c’était un lieu nouveau pour nous, toujours est-il que des amis venus de tous les coins de France étaient présents, ainsi que d’autres qui ne connaissaient Les Vinyls que par ouï-dire ou par le biais de YouTube et qu’il semblerait à présent qu’un concert des Vinyls est devenu un rendez-vous mondain, l’occasion de retrouvailles et de rencontres entre anciens et nouveaux amis. En tout cas, le Cosy était plein à craquer et la fête a duré jusqu’à tard en s’achevant malgré le désormais sempiternel hymne des fans « on n’est pas fatigués », entonné pour la première fois à La Panouze de Séverac en octobre dernier.
Dans les grandes villes et dans ce genre d’établissements où l'on peut voir des concerts, il y a toujours d’autres artistes venus en amis pour assister au spectacle. Cette fois, c’était Dany Moryann, un autre pionnier du Rock Français des années 60, qui nous a fait le plaisir de « taper le bœuf » comme c’est la coutume dans ces cas-là en chantant avec énergie trois classiques du Rock & Roll : Long Tall Sally, Johnny B Goode et Blue SuedeShoes.
La prochaine fois, nous espérons revoir tous nos amis et d’autre encore, tant pis s’il faut rajouter des chaises sur le trottoir jusqu’à la Tour Montparnasse. Ce sera le 1er juin.
GP