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Les Vinyls - Page 29

  • Fontaine, je boirai encore de ton eau

    Il n’y a pas que du vin en France. Il y a aussi de l’eau. Je me rappelle que, quand j’étais petit, à Paris, il y avait de nombreuses fontaines (elles étaient vertes, je crois me souvenir) dont on tournait la manivelle pour obtenir de l’eau potable. On pouvait alors se laver les mains, la figure, boire. L’eau c’est la vie (c’est peut-être pour ça qu’il n’y a plus de fontaines à Paris) et les villes et villages en possédant une ou plusieurs étaient véritablement des lieux de vie et de rencontres. Certains, qui avaient de nombreuses fontaines sur leur territoire ont conservé cette propriété dans leur nom, devenu « Fontenay ». Il y a ainsi 29 villes appelées de la sorte en France, avec un complément distinctif pour pouvoir les différencier. Il y a ainsi « Fontenay-sous-bois », « Fontenay-aux-roses », etc. Celle avec qui nous, les Vinyls avons pour l’instant le lien le plus fort est Fontenay-Trésigny en Seine et Marne.

    Rock, Elvis, Johnny, EddieNous y avons en effet donné un concert le 13 juillet dernier, veille de défilés militaires, discours insipides et feux d’artifice au rabais. A 20h30, heure supposée du début du concert, il n’y avait pas grand monde sur la pelouse de la place Bernard Palissy et nous étions un peu inquiets. Mais il faut croire que les Trésifontains commencent à sortir tard le soir, après le café et le pousse-café, car progressivement, la pénombre naissante aidant, la place s’est remplie. Le succès était encore au rendez-vous.

    Comme nous l’avons expérimenté dans le Nord, en Bretagne, dans l’Aveyron et dans de nombreux endroits où nous nous sommes produits, les organisateurs sont les membres bénévoles d’associations (là, en l’occurrence, c’était l’association Fontenay Animation), qui n’ont d’autre motivation que de faire vivre leur ville en y organisant des événements culturels pour le bien-être de tous et souvent pas d’autres moyens que leur bonne volonté.

    C’est rassurant de voir que, malgré tout ce qui se passe et tout ce qu’on peut dire, il y a encore un peu partout des gens gentils, accueillants, assumant avec le sourire la mission qui leur a été confiée, que ce soit la buvette ou la friteuse et avec qui on peut nouer des liens chaleureux. D’ailleurs, nous avons déjà pris date pour notre prochain concert à Fontenay-Trésigny.

    A l’année prochaine les amis !

  • Froid dehors, chauds dedans

    Bonjour mes gints !

    En 1967, le bon Enrico chantait « Les gens du Nord ont dans le cœur le soleil qu'ils n'ont pas dehors ». Ni le temps, ni les années d’enfer, ni rien n’a de prise sur cette vérité qui semble immuable.

    Nous avons pu encore le constater en ce dimanche 23 juin à Wattrelos (59) où le Mat Pop (Musée des Arts et Traditions Populaires) organisait une journée 60’s, dont le point d’orgue était le concert en plein-air des Vinyls.

    Rock, sixties, Johnny, Elvis, Cochran, Chats Sauvages, Chaussettes NoiresDrache (grosse averse) le matin, vint d'voleur (grand vent) et ciel plombé laissaient mal augurer de la suite et, malgré un semblant d’éclaircie en début d’après-midi, c’est dans la grisaille et le froid que le concert tant attendu des Vinyls commença (et s’acheva).

    Journal 2.jpgC’est là qu’on a pu constater l’engouement suscité par les Vinyls dans la région. Certains nous connaissaient et sont venus nous revoir, même de Belgique. D’autres avaient entendu parler du talent et de la classe de notre chanteur et de la sonorité authentique de nos instruments et étaient impatients de voir et d’entendre par eux-mêmes, ce groupe dont on commence à parler dans le coin.

    Il y avait aussi des jeunes qui voulaient découvrir cette musique qu’ils ne connaissent pas et qui avait fait danser leurs parents, voire leurs grands-parents.

    Tous emmitouflés du mieux qu’ils pouvaient, ils sont restés jusqu’à la fin du concert, les yeux remplis du bleu qui manquait au décor, car notre musique plait de manière inconditionnelle à toutes les générations.

    Ensuite, séances de photos et d’autographes et enfin, le pot de l’amitié bien au chaud.

    Décidément, les gens du Nord sont attachants. Leur hospitalité et leur gentillesse ne sont pas une légende. De plus, on voit bien que cette chaleur humaine est désintéressée. Ils n’attendent rien en retour, sinon peut-être la même honnêteté.

    Quelqu’un a dit qu’on pleure deux fois quand on va dans le Nord : en arrivant et en repartant. Nous, les Vinyls, nous ne pleurons pas, parce que nous savons que nous reviendrons bientôt.

    A l'arvoïure les Chtis !

  • Quand un Chat fait le bœuf

     

    Tout juste deux mois après leur premier passage, on pouvait s’attendre à ce que l’assistance soit moins nombreuse pour ce deuxième concert des Vinyls au Cosy Montparnasse. Toutefois, contre toute attente, la salle était suffisamment remplie, certain étant même venu de Suisse, pour que l’ambiance soit au top.

    Cosy Montparnasse-01-06.web.jpg

    Cette fois, pour varier le spectacle, nous avions choisi de commencer le spectacle par la partie Américaine de notre programme, Willy Lewis.jpgpuis d’attaquer le second set avec la partie Française.

    La tradition veut que lorsque des amis artistes sont dans la salle, on fasse le bœuf avec eux pendant le rappel. Cette fois, c’est pour le dernier morceau, « Twist à Saint Tropez », que Jean-Claude Coulonge a fait monter le premier Guest sur scène. Il s’agissait en effet de non moins que Willy Lewis, premier batteur des Chats Sauvages. C’est donc avec lui à la batterie et Jean-Claude à la caisse claire debout, que nous avons finis le spectacle. Après Twist à Saint Tropez, nous avons enchaîné avec « Est-ce que tu le sais », le morceau fétiche de Willy.

    Quelle émotion, quel honneur, mais surtout quel plaisir de jouer ces titres accompagné par l’un des musiciens qui les a enregistrés. Nous avions plus que jamais l’impression d’être dans le vrai, de toucher du doigt la vérité. En plus que d’être un formidable batteur Chuck Loco 66.jpg(n’oublions pas qu’il a accompagné Chuck Berry pendant trois ans lors de seschuck Berry, Willy Lewis, Les Vinyls tournées en France), Willy Lewis est un homme charmant et simple, toujours souriant, sur scène comme en dehors. Il est donc resté à la batterie pour accompagner les deux autres invités de cette fin de soirée : Dany Moriann et Jean-Claude Warning, tous deux des pionniers du Rock en France, partageant une longe amitié avec Jean-Claude Coulonge, depuis qu’ils se croisaient sur la scène du Golf Drouot, au début des années 60. Le premier a interprété plusieurs titres des Chaussettes Noires et des standards du Rock Dany Moriann.jpgAméricain, le second également, fit honneur à Elvis et aux autres par un Medley des plus pêchus. Le final sur « Est-ce que tu le sais/What'd I Say » avec tout le monde en scène a été le point d’orgue d’une soirée qui restera dans les mémoires.JC Warning.jpg

    On vous avait pourtant prévenus. Les absents ont toujours tort. Désormais, sachez que chaque concert des Vinyls sera un événement à ne pas manquer.

    GP