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Les Vinyls - Page 27

  • Ju Ma Ca

    Les Vinyls Premier essais.jpgSi on taxait à 75% la richesse du cœur, je ne suis pas certain que ceux qui se plaignent aujourd’hui de l’impôt sur les gros revenus, seraient concernés.

    Un sage Japonais de la fin du 18ème siècle disait : « arrêtez de vous plaindre de votre pauvreté matérielle. Regrettez plutôt la pauvreté de votre cœur ».

    Et c’est bien là le problème. Nous vivons une époque dégénérée où des mères vendent leurs propres enfants, les laissent crever dans des coffres de voiture, ou, complètement défoncées, les tuent à coups de poings avant de les jeter dans la nature. Alors que même les animaux savent élever leurs petits et les protéger au risque même de leur vie, certains êtres « humains » en sont incapables, à se demander qui règne au sommet de la soi-disant « création ».

    Il reste cependant encore des gens qui ont un cœur et qui mènent des combats quotidiens contre la maladie, contre l’indifférence, contre le temps, pour sauver des vies. Les dirigeants de l’association Jumaca, Christophe, Michel, Anthony, Claire et Séverine, entourés de cinquante bénévoles font partie de ces héros. Jumaca a pour objet de récolter des fonds qu’elle reverse à l’association « Vaincre la mucoviscidose », cette maladie génétique avec laquelle naissent deux cents enfants chaque année en France.

    Le principal moyen trouvé par les dirigeants de Jumaca pour récolter des fonds est un dîner-spectacle annuel, qui a lieu le dernier weekend du mois d’octobre. Cette année, les Vinyls ont eu l’honneur de participer à cet événement, en compagnie d’artistes renommés et de grand talent.

    L'importance de l'événement a d'ailleurs été soulignée par la venue impromptue de Monsieur Bernard Aubril, Maire de Lisieux qui, malgré son emploi du temps très chargé a tenu à venir saluer en coup de vent les organisateurs et les artistes de la soirée, avant de reprendre le chemin des diverses réunions où il était attendu.

    Djoan.jpgLe premier fut Djoan, un auteur-compositeur-interprète venu de Belgique, doté d’une voix superbe, le rendant capable d’interpréter, entre autres, des succès de Mike Brant.

    Rockin Lillys.jpgKitty, Patsy et Betty, autrement dit les Rockin’ Lilly’s, un trio craquant au look de Pinup, ont investi la scène, interprétant le Rock n' Roll des années 50 et 60.

    Il y eut ensuite Michel Orso, qu’il n’est pas nécessaire de présenter. Il a connu la gloire avec Angélique, dont le 45 tours s’est vendu à plus de 300 000 exemplaires en 1966. Outre ses propres MichelOrso.jpgcompositions, il interprète aussi merveilleusement Gilbert Bécaud. A 77 ans il montré une énergie extraordinaire, en enflammant l’assistance venue nombreuse apporter son soutien à la soirée.

    Eddy Ray Cooper, auteur-compositeur-interprète, Eddy Ray Cooper.jpgappelé le « Johnny Cash » français,  accompagné des NiceTwo, c’est-à-dire Giuseppe Zanforlin à la basse et Serge Roboly (fils de Gérard, guitariste des Chats Sauvages) à la batterie a ensuite dynamisé le public avec son style Western/Rockabilly. Tout de suite après le bœuf final, ils ont repris la route de Nice d’où ils étaient venus spécialement pour la soirée.

    Nous avons eu le privilège de terminer le spectacle en faisant danser le public resté nombreux malgré l’heure tardive.

    Vinyls, Eddy Ray Cooper, Djoan.jpg

    Le bénéfice de la soirée a été de 9000 Euros, ce qui représente un formidable succès pour les organisateurs. C’est beaucoup, mais ça ne représente encore qu’une goutte d’eau, qu’un grain de poussière, vis-à-vis de l'immense travail de recherche qui reste à accomplir. Mais les océans ne sont-ils pas constitués d’une infinité de gouttes d’eau ? Les grains de poussières assemblés ne forment-ils pas les montagnes ? Nous sommes convaincus que grâce à Jumaca des montagnes seront soulevées et des océans d’espoir verront le jour. C’est ce que nous leur souhaitons.

    GP

  • Souvenirs, Souvenirs (l’ombre des chers disparus)

     

    Le Cosy n’affichait pas complet en ce samedi de mi-octobre pour accueillir les Vinyls, mais le public hétéroclite était composé d’habitués, qui suivent le groupe dès qu’ils le peuvent, de nouveaux, qui le découvraient et de revenants. Parmi ces derniers, Hervé Mouvet, co-auteur de « La belle histoire des groupes de rock français » remarquable ouvrage  retraçant l’épopée des trente groupes ayant marqué le début des années soixante et qui n’avait pas vu les Vinyls depuis des années et ne connaissait pas la nouvelle formation.

    Il y avait également Michèle, qui fut l’épouse de Dany Logan, chanteur des Pirates décédé en 1984, à qui fut dédié le célèbre « Oublie Larry » et Michèle Amran, sœur de Daniel Dray, dit El Toro, disparu le 2 octobre 2010, chanteur des Cyclones, groupe composé également de Jacques Dutronc (guitare solo), Hadi Kalafate (guitare basse) et Charles Benarroch (batterie).

    Dany Logan.jpgDaniel Dray.jpg

    Jean-Claude Coulonge, leader fondateur des Vinyls connaissant en particulier Daniel Dray, qu’il retrouvait en 1961 à la brasserie Le Calypso, rue Joubert où, parfois, il buvait un lait fraise à trois pailles, avec lui et Johnny Hallyday.

    Finalement, on ne meurt jamais tout-à-fait. A travers des chansons comme « Oublie Larry » ou « Vivre sa vie », nos chers disparus étaient bien présents, ravivant les souvenirs de leurs proches.

    DANY-MORYANN.jpgLe concert des Vinyls s’est achevé par le traditionnel bœuf en compagnie de notre ami Dany Moryan qui, de sa vois chaude interpréta plusieurs standards du rock Américain en notre compagnie.

    Mais à peine terminé le concert du Cosy et avant même que les souvenirs s’estompent, il faut déjà penser au suivant, le gala Jumaca à Lisieux, pour la recherche contre la mucoviscidose.

  • Quand Les Vinyls rencontrent la Légende

     

    Roboly, Chats Sauvages, Escale, MigennesLeur carrière fulgurante a marqué d’une empreinte indélébile l’Histoire du Rock & Roll en France. Au début des années soixante, alors qu’une nuée  de groupes virent le jour, Les Chats Sauvages faisaient partie des premiers et des meilleurs. De mai 1961 à janvier 1964, ils montrèrent la voie du Rock à toute une génération de jeunes qu’ils firent danser et rêver, entrant ainsi dans la légende.

    Or, la légende est toujours en marche. Cette année, Jean-Claude Roboly (alias John Rob) et Gérard Roboly (alias James Fowler), respectivement guitaristes soliste et rythmique des Chats Sauvages, dont ils sont membres fondateurs, remonteront sur scène au cours de deux concerts exceptionnels et historiques des Vinyls donnés les 23 et 24 novembre 2013 à l’Escale de Migennes.

    Le choix de ce cabaret n’est pas fortuit, puisque les Chats Sauvages s’y produisirent trois fois.

    Quant à leur souhait de remonter sur scène (qui leur est venu lors d’une rencontre avec Jean-Claude Coulonge et Patrice Lapersonne) à Nice, il ne pouvait se réaliser qu’avec Les Vinyls qui, avec leur son et leur esprit ont l’entière légitimité de l’héritage de leurs illustres ainés. Ceci prouve encore une fois, si tant est que cela est encore nécessaire, que Les Vinyls sont les seuls à représenter « l’authenticité des sixties ».

    Les répétitions ont déjà commencé et les aller-retour entre Paris et Nice vont se multiplier afin que tout soit au point pour les 23 et 24 novembre et que les spectateurs présents repartent avec un souvenir indélébile.

    Renseignements et réservations (commencées depuis le début du mois de janvier) auprès de l’office du tourisme de Migennes : téléphone  03 86 80 03 70.

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