Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les Vinyls - Page 23

  • Les Vinyls au Magny Jazzy

    Avec l’installation dans les années quatre vingt de Disneyland dans ses environs, la petite bourgade de Magny-le-Hongre a vu sa population passer de 800 à 8000 en l’espace de moins de trente années. D’ailleurs, Magny-le-Hongre est la ville française qui attire le plus de nouveaux habitants. Entre 1999 et 2010, sa population s’est multipliée par trois. A terme, elle atteindra le chiffre de 40000.

    Face à cette augmentation, la municipalité a dû revoir sa manière de gérer une ville et ce, dans tous les domaines. Ainsi, aujourd’hui, elle propose à ses habitants un cadre de vie où tous peuvent s’épanouir, des jeunes enfants aux personnes âgées, en passant par les handicapés.

    Dans le cadre de ses activités culturelles, Magny-le-Hongre organise chaque année le « Magny Jazzy ». Pour sa sixième édition, le programme sortait du cadre du Jazz pour déborder sur le swing et le rock. C’est à ce titre que les Vinyls ont été invités à y participer.

    Photo concert Magny-le-Hongre.jpg

    La belle scène dressée sous le marché couvert à présenté un très beau programme, alliant diversité et qualité : concert d’une fanfare d’enfants « orchestre à l’école », concert du groupe de Jazz-Rock Double croche, démonstration de claquettes par le très sympathique groupe Siamsa.

    Fanfare des enfants.jpgDouble Croche.jpgSiamsa.jpg

     

     

     

     

    Parallèlement, une exposition de voitures Américaines, avec de fabuleuses Cadillacs, Chrisler, Chevrolet, voiture de police et autres carrosses des années soixante, formidablement entretenues, faisaient miroiter le rêve Américain. Chose assez extraordinaire pour être soulignée, les propriétaires de ces merveilles proposaient de faire un tour de la ville en y prenant place.

    Chrisler.jpgVoiture de police.jpgCorvette.jpg

    A chaque édition les spectateurs se massent en foule, de plus en plus nombreux pour assister aux divers shows. Or, cette année, le temps instable, alternant entre pluies diluvienne et soleil, plus un match de la coupe du monde à la télé n’ont pas vraiment incité les Hongrémaniens ni leurs voisins à sortir. Pour cette raison, les concerts ont eu lieu dans une ambiance plutôt « intimiste ». N’empêche, ceux qui étaient présents ne l’ont pas regretté. Le « Rock’n’roll story » des Vinyls a éclairé les visages, dégourdi les jambes et une chaleureuse complicité s’est instaurée entre le groupe et le public. Après deux rappels, ils en voulaient encore, mais les meilleures choses ayant une fin, on s’est quitté sur « Souvenirs, Souvenirs », certains que les souvenirs seront bons pour les uns comme pur les autres.

    Vinyls.jpg

    GP

    (Crédit photo: Mairie de Magny-le-Hongre – à Magny Le Hongre.)

  • Brunoy en fête

     

    Brunoy Fête de la musique 2014-1.jpg

    Nous avions déjà apprécié le sérieux, le professionnalisme et la chaleur des organisateurs d’événements de la ville de Brunoy, tant dans l’organisation elle-même que dans la communication, lorsqu’ils ont demandé aux Vinyls d’assurer le dernier concert de leur saison culturelle le 5 mai 2013. A l’époque, nous avions été impressionnés de voir de grands calicots annonçant le concert avec nos photos, suspendus au-dessus des principales artères de la ville et des affiches à tous les arrêts d’autobus.

    Notre prestation a d’ailleurs tellement plu qu’ils nous ont redemandés pour assurer cette année la tête d’affiche de la fête de la musique.

    MDA_bandeau_web.jpgPlusieurs lieux étaient destinés à l’événement dans tout Brunoy. Le nôtre était le joli cadre du parc de la Maison des Arts, château construit au milieu du 19ème siècle, à l’emplacement des anciens jardins du Comte de Provence. Là encore, tout a été organisé avec le plus grand soin. Nos loges, situées dans les sous-sols du château, abritent les activités de plusieurs associations. L’une d’entre elle, « Brunoy Rails » est constituée de passionnés de modélisme ferroviaire reproduisant de manière exceptionnelle des maquettes de trains et leurs décors. Ils nous ont fait partager leur ferveur pendant quelques instants inoubliables. Nous avons vu également des ateliers de poterie avec tout le matériel nécessaire.Brunoy Fête de la musique 2014-3.jpg

    Décidément, Brunoy est une ville pour laquelle les arts et la culture ne sont pas de vains mots, mais des réalités.

    Les artistes n’existent que parce qu’ils ont un public. Celui de Brunoy, venu pour voir les Vinyls s’est montré formidable. Ils étaient peut être huit cents, devant et derrière la scène, mêlant des enfants aussi bien que des papys boomers. Ils sont tous restés jusqu’au bout, à danser malgré le peu de place, à reprendre en chœurs les refrains des chansons et à répondre du tac au tac aux invites d'Alexandre.

    Avec un tel public, nous aurions pu continuer encore des heures le concert, mais il faut savoir s'arrêter au bon moment, avant que les carrosses ne se transforment en citrouilles.

     

    Brunoy Fête de la musique 2014-2ter.jpg

    Vélos comiques Gervaise.jpgJadis, Brunoy était célèbre pour Gervaise et son « vélodrome du rire », avec ses vélos biscornus à roues carrées ou ovale. Même Maurice Chevallier, à qui on demanda un jour « que faites-vous dimanche », aurait répondu : « je vais chez Gervaise à Brunoy » ! En 1962, Johnny Hallyday s’y est également amusé avant d’interpréter quelques chansons pour le plus grand plaisir des clients. Aujourd’hui, Brunoy continue à faire la fête et célébrer la culture et ça à seulement 40 km de Paris.

     

    Pourvu que ça dure.

     

  • L’effet Casimir

    En ce samedi 14 juin, l’Association Arts Diaphragme organisait la 18ème édition de son « Festival Citadin » dans le très joli centre médiéval d’Auxerre. Le thème choisi pour cette année était « le vintage ». C’est donc en toute logique que les organisateurs ont fait appel aux Vinyls pour animer musicalement  l’événement.

    Cependant, la vedette de la journée n’était autre que Casimir, le gentil dinosaure créé en 1974 par Yves Brunier et animé aujourd’hui par son élève, Régis.Casimir.jpg

    Dès son apparition sur les marches de la mairie, par son aura, Casimir a fasciné tout le monde, des adultes qui ont connu l’émission « l’île aux enfants », dont il était le héros, jusqu’aux aux petits qui n’en ont jamais entendu parler.

    Malgré sa taille et son volume imposants, il ne fait pas peur, parce qu’il est gentil, drôle, très farceur, un peu naïf sur les choses du monde, mais très vif d'esprit, spontané et généreux. Pour autant, s’il n’avait que des qualités, il serait ennuyeux, voire infantilisant. Ce qui le rend attachant, c’est qu’il est loin d'être un enfant sage. Il a en effet aussi des défauts dont la gourmandise, la curiosité, la maladresse et un brin d'impertinence.

    Pour interpréter ces caractéristique, il faut que son animateur soit un artiste de grand talent sachant imiter la voix de Casimir, intéresser tous les spectateurs, des jeunes aux anciens, avoir de la répartie, la gestuelle propre à Casimir, car, comme dirait la pub, il ne suffit pas de ressembler à Casimir pour être Casimir.

     

    centre-ville-affluence-record-au-festival-citadin_1635220.jpegCette communion immédiate de Casimir avec le public fait penser à ce qui se passe quand les Vinyls sont sur scène. Certains  d’entre nous sont sans doute eux aussi des dinosaures, mais la jeunesse du chanteur, son enthousiasme, la sympathie et la bonne humeur que dégage le groupe, alliant qualités et défauts gagnent les vieux routards du Rock & Roll comme les jeunes et les enfants, faisant des Vinyls un groupe attachant et disponible, comme l’est Casimir. L’article de L'Yonne républicaine et sa vidéo en sont la preuve. Les Vinyls n’étaient pas les seuls à animer le festival. Deux autres excellents groupes participaient aussi à la fête. Pourtant la foule n’a été là et n’a dansé qu’avec les Vinyls. L’Yonne Républicaine ne cite et ne montre des extraits que du concert des Vinyls. Ca s’appelle le charisme.

    Il est à parier que même longtemps, longtemps après que les Vinyls auront disparu (rassurez-vous, ce n’est pas demain la veille) on en parlera comme de Casimir, de quelque chose de plaisant qui restera dans la mémoire collective.

    En attendant, venez nous voir en concert. Ce sera notre tournée de Gloubiboulga.