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Les Vinyls - Page 23

  • La majorité silencieuse

    Dans le temps, on parlait de « minorité silencieuse ». C’était sans doute à l’époque du plein emploi et de la solidarité dans les banlieues.

    Les temps ont changé. A présent, les minorités de tous genres et de tous poils, devenues des communautés, des groupes de pressions se font entendre haut et fort, au point où on oublierait presque qu'ils ne représentent qu’eux-mêmes et que le pays est d'un avis tout à fait opposé.

    Ainsi, si on se bornait à écouter ce que nous disent les journaux télévisés, on pourrait croire que la France est soumise à ces groupes, parfois fanatiques et hystériques, et que la terreur et le chaos règnent.

    Or, ce n’est pas le cas. En faisant partie des Vinyls, on a l’occasion de voyager un peu partout, plus ou moins loin et de rencontrer la majorité silencieuse des Français ; des gens biens, chaleureux, gentils et ça remonte le moral.

    Nous en avons eu un bon exemple vendredi 23 mai au Club 33 du Domaine de la Reposée, dans l’Eure et Loir. Charmant endroit, dans un cadre verdoyant de 2 hectares, au centre duquel trône une belle maison normande, hôtel***, avec des dépendances comprenant sauna, salle de remise en forme, piscine d’intérieur chauffée à 30°, tout le confort pour venir se reposer en couple, entre amis ou avec sa secrétaire.Domaine de la reposée.jpg

    La nouvelle propriétaire, Dominique, charmante elle aussi, organise désormais des soirées à thèmes. La première était une soirée italienne, animée par notre ami accordéoniste, l’excellent Patrick Quichaud. Nous avons eu l’honneur d’être à l’affiche de la deuxième soirée, consacrée aux années soixante.Patrick Quichaud.jpg

    Il ne faudra pas rater la suivante, qui sera une soirée « Guinguette ».

    Comme l’organisation de soirées à thème est récente, la salle n’était pas tout-à-fait remplie. Mais après le dîner composé d’un menu très fin, tout le monde s’est mis à danser jusqu’à la fin du concert.

    Formidable soirée, donc, au terme de laquelle, on a promis de se revoir pour d’autres dates.

    Le lendemain, changement de décor : après l’ambiance champêtre de la Normandie, nous nous sommes plongés dans  celle plus affairée des courses du samedi après-midi, en nous produisant au Cultura Music Tour », organisé dans toute la France par les magasins du même nom. Cette fois, c’était dans le Cultura du centre commercial « Pince-Vent » de La Queue en Brie.

    Logo Cultura Music Tour.jpgIci, les spectateurs n’étaient pas venus spécialement pour entendre de la musique, mais pour faire des emplettes. Néanmoins « l’effet Vinyls » à encore fonctionné et certains sont restés du début à la fin, mêmes assis par terre.

    Il faut dire que nous avons été bien aidés par le très sympathique staff du magasin, dirigé par Jean-François, jeune et dynamique, ce qui ne l’empêche pas d’être fort sympathique, directeur.

    Ainsi, progressivement, des liens se tissent entre les Vinyls et les amateurs de Rock & Roll authentique, qu’ils soient spectateurs ou organisateurs de spectacles. On sent que quelque chose est en train de naître. Suivez-nous, vous ne serez pas déçus.

     

    Les Vinyls.jpg

     Pour connaître nos prochaines dates de concert : http://www.lesvinyls.info/concerts/

  • La reprise

    Après deux mois sans scène (même de ménage), les Vinyls reviennent avec deux concerts d’affilée les 23 et 24 mai.

    Le premier aura lieu  au Domaine de la Reposée (28 500 CHERISY), pour un dîner concert (voir affiche).

    Affiche Domaine de la reposée 23-05-2014.jpg

    logo-cultura-music-tour_ii.jpgLe lendemain, Les Vinyls participeront au 1er « Cultura Music Tour », parrainé par Jean-Louis Aubert, qui se déroulera du 14 mai au 8 juin dans toutes les enseignes Cultura de France. Pour leur part, Les Vinyls seront présents le 24 mai au Cultura Pince-vent de La Queue en Brie (94) et le 8 juin à celui de Claye-Souilly (77).

    Le sevrage de public a été mis à profit pour l'étude de nouveaux titres. Aussi, ne manquez pas notre rentrée.

  • Les mystères de l’ouest (parisien)

    Affiche Maurepas 03-2014.web.jpgD’après sa toponymie, le nom de Maurepas, ville de presque 20 000 habitants située à 30 km à l’ouest de Paris, signifierait « mauvaise pâture », donc  « mauvais repas », ou encore « mauvais repaire », « mauvaise passe »; rien de bon, en somme. Chose curieuse, le seul personnage de véritable renommée internationale de Maurepas y est enterré pour y être mort le 12 mai 1957 d’un cancer de la moelle épinière à l’âge de 71 ans. Il s’agit d’Eric Von Stroheim, acteur, scénariste et réalisateur de films plutôt lugubres, célèbre pour ses rôles de commandant de la Wehrmacht ou de la SS qui lui valurent le slogan de « l’homme que vous aimerez haïr ».

    Malgré cet arrière-plan pas très réjouissant, la vie continue à Maurepas depuis l’antiquité. Comme dans toutes les villes de France, les lieux animés sont les zones commerçantes, dont le point central est le bar tabac. Accoudés au comptoir, on y rencontre le gotha des sélectionneurs de l’équipe de France, des premiers ministres, des hommes d’état qui refont le monde entre deux pastis. Même si leurs discours n’ont jamais rien apporté à qui que ce soit, au moins ils reposent la tête.

    Le Maurepas, fait partie de ces bureaux de tabacs, proposant en plus des jeux de grattage, fournisseurs à ceux qui les achètent pour une somme encore modique, d’un instant de rêve s’évaporant dès que ces médiateurs de convoitise sont grattés. Mais ce n’est pas tout, le Maurepas est également un excellent restaurant de spécialités Aveyronnaises très fines. Comme quoi, il ne faut pas toujours se fier au nom.Le Maurepas.jpg

    Mais que s’y passe-t-il le vendredi soir lorsque la nuit tombe et que les derniers ministres de zinc sont partis regarder la télé chez eux et que Jeff et Hélena les propriétaires du Maurepas, à la fois beaux et dotés d’une gentillesse extrême baissent les rideaux de fer, aveuglent les vitres de l’établissement à l’aide des ramettes de papier d’emballage, pour que ceux qui sont à l’extérieur ne puissent pas voir ce qui se passe à l’intérieur ?

    Exit les gratteurs, place aux gratteux. Le rock rejoint le zinc et un autre rêve ressurgit, celui des sixties. Ce soir là, 28 mars 2014, c’était le tour des Vinyls et la piste de dance improvisée en retirant les tables et les chaises fut vite remplie par les danseurs et les danseuses de Rock, de Madison et de Twist, car, comme le disait Eddie Cochran « When you hear that music you can't sit still » (Quand tu entends cette musique tu ne peux pas rester assis).

    A la fin des trois sets, le bœuf avec l’ami Jean-Claude Warning, bras dans le plâtre et vois de granit, et l’ami Alain pour un medley de classiques du Rock’n Roll mit le point final à une soirée mémorable.