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Les Vinyls - Page 19

  • La Fête

    Un bon nombre de Franciliens ont compris que pour faire la fête, danser, écouter de la bonne musique par des bons groupes après avoir diné d’un repas raffiné servi par un personnel accueillant et le tout pour pas cher, il y a au sud de Paris un pub-restaurant appelé Côté Lac, dont la cote va grimper de plus en plus. Côté Lac.jpg

    Nous, Les Vinyls, avons pris l’habitude de nous y produire à peu près quatre fois par an. La première de cette année a eu lieu le 24 janvier dernier et nous avons pu constater à quel point l’endroit devenait populaire, puisque les deux salles étaient bondées. Dès le début du set, les danseurs ont pris possession de la piste pour ne plus la rendre avant la fin du Live. C’est un réel plaisir de jouer si près du public, même si on n’a pas la place de bouger sur la scène minuscule. En même temps, ça permet un contact plus chaleureux.

    Nous espérons y revenir dès que notre calendrier le permettra.

    Si vous vous voulez nous suivre et être informé de nos prochaines dates, rejoignez les 65 amis de Vinyls qui se sont inscrit sur le Tracker Bandsintown sur Facebook.

    GP

  • Première réussie

    A chaque concert des Vinyls, Jean-Claude Coulonge fait la promotion du Fan-Club, en disant « inscrivez-vous, c’est gratuit ».

    L'Yonne républicaine - Vergigny-Fanclub.JPGDu coup, on se retrouve avec environ 230 membres sans trop savoir quoi leur proposer en échange de leur amitié. Alors, dès que l’occasion s’est présentée, il a décidé d’organiser un concert gratuit pour les membres. Ça s’est passé à Vergigny dans l’Yonne le 17 janvier dernier.

    Jouer à un concert est une chose, l’organiser en est une autre. Ça a pris plus d’un mois à Jean-Claude pour faire des affiches, les imprimer, les plastifier, aller les coller un peu partout dans la région concernée, sur les arbres, dans les boutiques, sur les pare-brises. Ajoutée à ça la publicité faite par l’Yonne Républicaine et France Bleu, il aurait fallu être un Bourguignon mort pour ne pas être au courant de ce qui devenait un événement. De fait, on a refusé du monde. Tous les amis qui nous suivent depuis toujours étaient là, venus de Bretagne, de Normandie, du Nord et d’ailleurs. Ils étaient là uniquement pour faire la fête avec les Vinyls. Et la fête a été belle.

    Elle a d’ailleurs commencé pour nous dès le midi par un couscous au restaurant de chez Zaïre à Germiny et s’est poursuivie le soir avant le concert par la choucroute préparée par un excellent traiteur de la région, pour se terminer par deux énormes gâteaux anniversaires à la fin du concert. C’est dire si question victuailles, on était blindés.

    Avant même l’ouverture des portes prévue à 19h30, les spectateurs ont commencé à affluer. Leur accueil a été pris en main par Raymonde Coulonge qui a passé sa soirée entre la réception des invités avec ce que cela implique de complications et leur placement. Elle n’a même pas eu le temps de manger, mais a conservé son sourire du début à la fin. Elle était secondée par Bernard et Brigitte Coulonge qui se sont donnés à fond dans leur mission improvisée et par Aurore, charmante dans son look sixties qui a navigué entre la réception et le service des lourds plats de choucroute. Les frères Bruno et Bernard Bonnier, les "Belges", présents dès le matin ont apporté leur aide en portant eux aussi les plats.

    Cette garde rapprochée était complétée par Cyril Parmentier de la station Télé Diffusion et son épouse et par Thierry Bernière qui a photographié et filmé le concert après avoir installé les projecteurs de scène dont s’est occupée avec maestria son épouse Sylvie tout au long du spectacle. Je crois que nous avons rarement eu un éclairage aussi réussi.Carte membre Fan-Club.jpg

    Quant au concert lui-même, me direz-vous, et bien si l’on en juge par le flot de messages dithyrambiques reçus sur nos pages internet, il a été excellent, relaté le lendemain par un article de Maurice Dory, journaliste à l’Yonne Républicaine qui titrait « Première réussie ». Nos amis du Fan-Club sont repartis satisfaits par le diner, la musique et les petits cadeaux souvenirs sous forme d’une affiche spéciale Fan-Club, de leur carte de membre et de bracelets fluorescents. Ce ne fut pas un concert comme les autres. Il y a eu osmose entre tous les participants, musiciens, spectateurs, dont monsieur le maire, organisateurs, même le beau temps était au rendez-vous.

    La fête était belle et réussie au point où on s’est donné rendez-vous l’année prochaine pour le prochain concert pour le Fan-Club des Vinyls.

    Affiche Fan-Club Collector.jpg

    GP

  • Où sont les femmes ?

    Chantait Patrick Juvet en 1977. Et bien, on peut dire qu’elles dansaient sur la piste improvisée du Domaine de la Reposée, en ce vendredi 12 décembre, sur la musique des Vinyls.

    Le Domaine de la Reposée est un endroit où l’on vient chercher le calme et le repos. L’ambiance de la salle de restaurant est feutrée, on y parle à voix basse et on évite de faire tinter les couverts dans les assiettes, afin de ne pas déranger la tablée voisine.

    Aussi, un concert de Rock dans un tel endroit peut paraître incongru, voire déplacé. Pourtant, dès les premiers accords des Vinyls, ces dames se sont mises à danser en se libérant complètement avec un plaisir évident. Du coup, on pouvait se demander « où sont les hommes » ? Deux ou trois d’entre eux s’y sont mis aussi, twistant, dansant le Rock et le Madison de belle façon, mais la plupart sont restés assis à regarder leur compagne se trémousser, attendant sans doute une autre occasion pour en faire autant.

    La Reposée 12-12-2014.jpgC’était le deuxième passage des Vinyls au Domaine de La Reposée et, comme la première fois, le MC était notre ami accordéoniste Patrick Quichaud. Comme promis, il a cette fois amené son instrument et assuré une partie de la soirée.

    Ce soir là, le bœuf traditionnel n’était pas joué sur des airs de Rock’n’Roll, mais sur des classiques du musette, javas, valses, tangos, pasodobles, musiques qui ne nous rappellent pas tant notre jeunesse que notre enfance, car c’est bien la musique qu’écoutaient nos parents. Chose étrange, alors qu’au moment de notre crise de l’adolescence, qui coïncida avec l’arrivée de la déferlante Rock’n’Roll,  nous avions rejeté en bloc ce genre de musiques, sans doute parce qu’elles étaient pour nous le symbole de l’autorité parentale et de l’ancienne génération, aujourd’hui nous l’écoutons et l’avons accompagnée avec un grand plaisir. Peut-être que le temps et un peu de maturité nous font à présent ressentir les émotions que cette musique suscitait à nos aïeux. On peut alors se rendre compte que lorsqu’une musique a une âme, elle traverse le temps et réjouis toujours le cœur de ceux qui l’écoutent.

    Finalement, Patrick Quichaud est comme nous, un authentique et ce que nous souhaitons c’est que les générations à venir reprennent le flambeau et perpétuent le plaisir de jouer et de danser sur de la bonne musique.

    Il faut d’ailleurs saluer et remercier l’initiative de Madame Dominique Krzanik, la propriétaire du Domaine de la Reposée, qui a perçu l’opportunité de nous rassembler.

    La pluie de fin d’automne n’a pas empêché les amateurs de Rock’n’Roll de remplir la salle pour ce dernier concert de l’année. A l’heure des bilans, nous remercions tous ceux et celles qui nous ont soutenus en 2014 et leur faisons savoir que nous sommes déjà prêts pour leur plaisir et le nôtre au cours de l’année 2015.

    GP