Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les Vinyls - Page 22

  • Quand Willy rencontre Sarry

    On ne louera jamais assez les associations qui organisent les événements culturels dans les petites villes. Leur abnégation et leur volonté de faire vivre leur commune inspire le respect.

    C’est le cas de la Commission Culturelle de Sarry en Champagne, dont les dirigeants et bénévoles, aussi efficaces que discrets, aussi gentils que compétents permettent à cette petite ville de 2000 habitants de ne pas devenir une « ville abandonnée ».

    concert-à-sarry.jpgEntre une soirée mexicaine et un festival de magie, ils organisaient une soirée Rock le 8 août dernier avec le groupe Rémois Les Lionceaux. Fondé en 1961, le groupe Les Lionceaux fait partie des pionniers du rock en France et peut se targuer sur sa carte de visite d’avoir accompagné Johnny Hallyday.

    Lionceaux à Sarry.jpgMais même la Marne n’est pas un long fleuve tranquille et au fil des ans et des fluctuations du courant, il ne restait plus que le chateur du groupe, Alain "Willy" Dumont pour assurer le concert.

    Il a donc fait appel aux Vinyls pour jouer le rôle de sidemen. Du fait de la longue amitié qui noue les Lionceaux aux Vinyls, il n’avait qu’un mot à dire pour que nous le dépannions.

    Alex et Alain.jpgVinyls et Alain.jpgApprendre quinze titres ne faisant pas partie de notre répertoire n’a pas été si évident que ça, mais je pense que nous nous en sommes pas mal tirés. En 2ème partie, les Vinyls ont fait leur spectacle habituel, pour finir avec un bœuf Lionceau/Vinyls confondus, avec les traditionnels « Johnny B Good » et « Whole lotta shakin goin on ».

    Après ce dépannage, nous allons pouvoir désormais nous consacrer à améliorer encore nos propres prestations.

    GP

  • Born to be Wild

    Une passion, c’est comme un rêve, l’élixir d’éternelle jeunesse.

    Avec Les Vinyls, nous en avons rencontré des passionnés : ceux des maquettes de trains à Brunoy ou ceux des Shadows en Bretagne et bien d’autres.

    Samedi 26 juillet, nous sommes entrés dans le monde des Bikers à Couches en Bourgogne, pour le 16ème rassemblement de motos organisé par HDC Macadam Motors, pour lequel 800 bikers venus de Belgique, d’Allemagne ou du Danemark, en tout près de 3 000 passionnés sont venus participer aux trois jours que dure le festival.

    122-1204-01-o+dilligaf-patch-on-biker+.jpgLa difficulté d’une passion est de la gérer en trouvant l’équilibre avec la famille et le travail. En ce qui concerne la moto, nous pourrions dire qu’il y a les « softs » qui sortent leur magnifique machine le dimanche quand il ne pleut pas et qui gardent un look leur permettant d’aller au bureau le lundi, ce qui ne les empêche pas, lorsqu’ils chevauchent leur terrible engin d’être Dennis Hopper, Peter Fonda ou Marlon Brando dans leur tête. Et puis il y a les « hards », avec les tatouages, la barbe à Billy Gibbons, les boucles d’oreilles et les piercings.2007_08_27_concentration_motos_Couches_250-1_m.jpg

    La difficulté de l’exercice est de ne pas tomber dans le sectarisme de ceux qui ne jurent que par Harley Davidson et « cassent de la japonaise » lors de leurs rassemblements ou comme ceux qui jugent la musique uniquement à travers les lunettes de Hank Marvin.

    les-belles-rutilantes.jpgRien de tout cela au festival de Couches. Les rutilantes Harley étaient alignées à côté des belles japonaises et des fringantes Triumph. Tous chromes biens astiqués dehors, d’étonnantes pièces de collections, voire de musées, étaient garées près de monstres à trois roues presque aussi gros que des camionnettes. Et le tout dans une superbe ambiance conviviale et festive où les « softs » venus en couples ou en famille avec les enfants côtoyaient les « hards » le casque de Wyatt (Captain America) dans une main et la canette de bière dans l’autre.

    Notre inquiétude était de savoir si cette ouverture d’esprit des participants et visiteurs s’appliquait aussi à la musique. Nous pensions en effet que les goûts musicaux des bikers commençaient à Steppenwolf et s’arrêtaient à ZZ Top ou ACDC. Qu’allait donc être notre sort, avec notre Rock’n’roll propret d’Elvis, des Chats et des Chaussettes ? Surtout qu’avant nous, deux pointures avaient enflammé le public : en showtime.jpgpremière partie, Showtime, groupe de hard-rock années 80, originaire des Yvelines, qui a joué au Jamel Comedy Club, qui tourne régulièrement en France et en Europe, a fait une mini-tournée aux États-Unis, et a joué le 19 juin au Hellfest. rockbox.jpgVenait ensuite Rockbox, très originale fanfare rock qui vient de Toulouse, reprenant des standards des années 70. Conquis par l’enthousiasme et l’originalité de ce groupe, qui vient de chauffer leur public, Deep Purple les a invités en 1re partie de leur tournée au Royaume-Uni en 2013.

    Nous avons pu nous rendre compte dès le début de notre « Rock’n’roll Story » que nos inquiétudes n’étaient que des préjugés infondés, puisque nous avons fait un malheur, au point où à 3 heures du matin, le public en réclamait encore. Après le spectacle et même le lendemain matin à l’hôtel, nous avons eu de longs échanges extrêmement chaleureux et sympathiques.

    les-vinyls.jpgFinalement, on peut se demander si ces gens qui sortent de l’ordinaire, tels les Teddy Boys ou les Bikers qui jadis, quand ils arrivaient en ville, faisaient changer les gens de trottoir et mettaient la panique sur les boulevards, ne seraient pas aujourd’hui entrain de donner une leçon de paix et de tolérance au monde.

    GP

     

  • 89-77-89

    Ces chiffres n’expriment pas les mensurations d’une Miss quelconque, d’ailleurs, les mensurations idéales sont le fameux 90-60-90.

    Non, il s’agit de l’itinéraire des Vinyls emprunté pour les trois concerts donnés au cours du weekend de la fête nationale.

    Dixmont.jpgSamedi 12 juillet : concert privé à Dixmont, en Bourgogne pour fêter deux anniversaires et un départ en retraite, au sein de la famille des membres du groupe. Environ quatre-vingt personnes étaient rassemblées pour, en réalité, célébrer la famille et l’amitié, valeurs universelles dont les êtres humains ont le plus besoin.

    Dimanche 13 juillet : après une courte nuit, on repart pour Fontenay-Trésigny en Seine et Marne pour le traditionnel concert sixties organisé par l’association « Fontenay Animations ». Un temps pourri et une finale de coupe du monde n’ont pas incité les gens à sortir ce soir là, ce qui fait que la belle salle des fêtes dans laquelle le concert se déroulait n’était peuplée que des bénévoles de l’organisation et quand même quelques fans des Vinyls, venus d’autres villes et même de la frontière Belge, ainsi que monsieur le Maire et son fils. Le but de ce genre d’associations et d’essayer de créer des événements afin que leur ville ne meurt pas. Il faut saluer cette abnégation, cette volonté et de notre part, nous les aidons avec les moyens qui sont les nôtres, le Rock’n’roll et de bons concerts. Les anciens ont retrouvé le son et l’énergie de ce qu’ils écoutaient il y a cinquante ans et les jeunes présents les ont découverts avec enchantement.

    Lundi 14 juillet : les amplis de plus en plus lourds sont apportés de nouveau dans l’Yonne, à Rebourseaux, commune de Vergigny où nous animions la soirée Rock’n’Roll, là aussi organisée par une association, avec le soutien de la commune. A peu près tout le village était présent, dont Madame le Maire et des Maires des villages avoisinants. Dans une commune de trois cents habitants, forcément, tout le monde se connaît, ce qui génère une ambiance particulière, très conviviale, dans laquelle on prend plaisir à être happés.

    Ces trois jours de concerts nous ont permis de faire une immersion dans la France profonde, celle qui a gardé son identité et ses valeurs, celle qui n’a pas été dénaturée comme le sont désormais les grandes villes et leur banlieue. Chaque concert de ce genre est un échange de plaisirs : celui des spectateurs qui entendent la musique qu’ils aiment et voient un spectacle tonifiant, et le plaisir de jouer devant des gens réceptifs qui nous donnent envie  de donner le maximum.

    Le mot de la fin a été prononcé par Patrice, disant : « trois jours de concerts et c’est déjà fini ; j’aurais bien continué ». La joie de jouer et donner de la joie efface effectivement les kilomètres et la fatigue.

    Il faudra maintenant attendre le 26 juillet pour retrouver cette joie. Ce sera cette fois à Couches en Saône et Loire pour un rassemblement de motos. Détails sur notre site.

    GP