Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les Vinyls - Page 26

  • Fidèles

     

    Une année de concerts s’est achevée pour les Vinyls, là où elle a commencé le 5 janvier 2013, au restaurant-pub Côté Lac à Ollainville (91).

    Entretemps, nous avons joué sur des scènes plus grandes et plus prestigieuses (voir la Newsletter n° 15 des Vinyls), telles le Zénith à Orléans, ou le Parc des Expositions de Lisieux, sans parler de l’extraordinaire engouement suscité par les deux concerts à l’escale de Migennes en compagnies des deux Chats Sauvages Jean-Claude et Gérard Roboly.

    Affiche Cote Lac-14-12-2013.jpgCertains de nos « amis », sans doute motivés par la jalousie, se sont étonnés de ces passages au Côté Lac, semblant bien éloignés de nos ambitions, comme si c’était un signe de déchéance.

    Je répondrai simplement que c’est parce que nous sommes fidèles ; fidèles à nous-mêmes, fidèles à nos valeurs, fidèles à nos critères et principes.

    Un véritable artiste vit par et pour son art et par et pour son public. On en connaît qui ayant atteint une certaine renommée on attrapé la grosse tête et oublié le respect qu’ils doivent à leur art et leur public. Même si un jour il nous arrivait d’atteindre ces sommets, nous ne prendrons jamais le melon et resterons fidèles à ceux qui nous apprécient et nous suivent et que nous considérons comme des amis.

    A Côté Lac, le patron et le personnel sont sympas et nous sommes toujours bien accueillis. Si notre présence peut les aider à développer leur gagne-pain (à notre dernier concert du samedi 14, on a refusé du monde), pourquoi snober cet endroit, d’autant plus qu’on s’y sent bien. Là où il y a des gens qui nous apprécient et dansent sur notre musique, nous serons toujours présents.

    L’amitié est en effet une valeur à laquelle nous sommes fidèles. On a pu encore s’en rendre compte à Côté Lac où Ji-Ce-Warning a fait le bœuf avec nous. Une amitié de 50 ans lie Ji-Ce-Warning et Jean-Claude Coulonge qui se connaissent depuis l’époque où ils brûlaient les planches du Golf Drouot.

    Depuis la création du groupe en 2001, les Vinyls ont vu se succéder plus de vingt musiciens et une multitude de gens gravitant autour. Certains avaient un esprit tordu ou ne partageaient pas les mêmes objectifs, d’autres jouaient les mouches du coche ou, opportunistes, sentaient l’occasion de tirer des profits personnels de l’éventuel succès des Vinyls. Avec le temps, ces gens s’en sont allés. Ne restent que les amis.

    Nous sommes également fidèles à la musique que nous aimons et le resterons. Elvis, Carl, Eddie et les autres peuvent reposer en paix et ceux qui sont encore parmi nous dormir sur leurs deux oreilles, les Vinyls sont là à préserver le son et l’esprit de ces pionniers.

    GP

  • Le Téléthon et l'effet Vinyls

     

    Les recettes du Téléthon sont en baisse depuis deux ans au niveau national. Crise oblige, Claye-Souilly, qui organise cette manifestation tous les deux ans ne pensait pas battre le record établi en 2011 qui était de plus de 140 000 euros, ce qui est déjà extraordinaire pour une petite ville de 12000 habitants. Or, contre toute attente, le montant des promesses de dons obtenu cette année a été de 161 481,34 €.

    Résultat téléthon.jpg

    Les Vinyls qui participaient pour la deuxième fois consécutive au Téléthon de Claye-Souilly ne sont pas étrangers à ce résultat et ce, d’après les organisateurs eux-mêmes.

    Il faut dire quand même que la mairie, Monsieur le député-maire en tête, à lancé les préparatifs du Téléthon dès le mois de mai et a impliqué toute la ville. Pendant les deux jours que durent l’évènement, les nombreux bénévoles, à commencer par les adjoints au maire étaient tous sur le pied de guerre.

    Casto.JPGNous, Vinyls, avons bénéficié d’une bonne communication et de l’assistance de bénévoles mis à notre disposition pour nous aider à assurer, dès 10 heures samedi matin les cinq mini-concerts programmés dans certaines enseignes de la Zone d’Activités : Cultura, Castorama, Jardiland, Décathlon et le Centre Commercial et, le soir, à 22 heures, un vrai concert d’environ deux heures, au cours duquel la joie et l’honneur de participer à l’événement, ainsi que l’énergie du Rock’n’Roll nous ont permis de surmonter la fatigue accumulée au cours de toute la journée commencée 12 heures plus tôt.Casto 2.JPG

    Le concert du soir intervenait après le dîner. Toutefois, les organisateurs n’avaient pas envisagé une telle affluence et le nombre de repas prévus a été vite insuffisant. Il a fallu dès lors contenter le surcroit de convives avec des parts de saucisses frites. Il est évident que les spectateurs n’avaient pas pour certains parcouru des distances de plus de 150 kilomètres uniquement pour manger une choucroute dans un gymnase à Claye-Souilly. Tous étaient bien là pour assister au concert des Vinyls.

    Concert.JPG

    Il est à remarquer que toutes nos dernières apparitions se sont jouées à guichet fermé, même notre prochain concert au Côté Lac d’Ollainville du 14 décembre semble prendre le même chemin, ce qui prouve que les Vinyls sont un antidote à la crise. Messieurs les organisateurs, si vous souhaitez faire salle comble, vous savez à qui vous adresser. Mais ça, ce sera pour l’année prochaine. En attendant, une visite sur notre site www.lesvinyls.info en route vers les 50000 visites, s'impose. Vous y (re)découvrirez, entre autre nos vidéos du Zénith, de l'Escale et nos clips

    GP

  • La griffe des Chats

     

    En 1961, époque où le star-systemn’élevait pas au pinacle n’importe qui, n’ayant de talent que celui de ses promoteurs, où on ne faisait pas de standing ovations pour un oui ou pour un nom au tout venant, les Chats Sauvages avaient atteint le statut de « Rock-Star », bien avant que cette expression n’existe, uniquement à force de talent et de travail.

    En 1965, lorsque le vent changea de direction, les Chats Sauvages tirèrent leur révérence. Jean-Claude Roboly, le guitariste soliste et son frère, Gérard, le guitariste rythmique quittèrent alors définitivement la scène sans tenter de s’accrocher à ce statut qui désormais les fuyait, ni regret, ayant tourné la page sur une nouvelle vie les passionnant tout autant, la production cinématographique pour Jean-Claude et les antiquités d’art pour Gérard.

    En août 2012, un concours de circonstances amena Jean-Claude Coulonge, fondateur et batteur des Vinyls et Patrice Lapersonne le soliste, à rencontrer Gérard et Jean-Claude Roboly dans leur restaurant de Nice.Au cours du déjeuner, une idée en l’air fut émise : pourquoi ne pas donner un concert avec les Vinyls ? Après 50 ans d’abstinencescénique et plus de dix ans sans avoir touché une guitare, l’idée ne leur serait jamais venue à l’esprit. D’ailleurs, une reprise avec n’importe quels musiciens, aussi bons soient-ils n’aurait pas eu vraiment de sens en dehors du contexte des Chats Sauvages. Avec Les Vinyls toutefois c’était différent. Ils ont le son et interprètent les chansons des Chats Sauvages à la note près, leur conférant l’unique légitimité de les représenter.

    Ainsi, pour Jean-Claude et Gérard Roboly, le come-back auquel ils ne pensaient même pas ne pouvait se faire qu’avec les Vnyls. C’est pourquoi ils saisirent l’idée au bond et le projet de deux concerts unique des Vinyls avec les deux Chats Sauvages fut acté. Le lieu approprié à cet événement ne pouvait être que l’Escale de Migennes, où les Chats Sauvages se produisirent trois fois, où Johnny Hallyday donna son premier concert professionnel en 1960 et où les Vinyls fêteraient leur 5ème passage en ce lieu mythique.

    Au cours de l’année de préparation qui suivit, six répétitions seulement furent programmées, alors qu’il en aurait fallu bien plus. Elles eurent lieu à Nice le 12 octobre au studio LCL et les 8 et 9 novembre chez Henri Montoit, grand collectionneur de guitares et d’objets des années 60, dont des mobylettes Flandria. La répétition s’est terminée par un mini-concert avec d’autres musiciens pour une soirée privée. Les autres répétitions eurent lieule 21 novembre à Champs sur Marne et le 22 novembre au cabaret l’Escale. Aucune de ces répétitions ne put avoir lieu en présence de tous les membres des Vinyls et ce n’est que le samedi 23 novembre, jour du 1er concert qu’une répétition au complet put se dérouler.

    Bien qu’ils soient passés à autre chose, les frères Roboly ont conservé l’exigence des professionnels sans les caprices des divas, ce qui permit de mettre sur pied un projet qui tient la route.

    John Rob.jpgJames Fawler.jpgRemplir deux jours de suite le Cabaret l’Escale est plutôt rare. Il n’y a eu d’ailleurs qu’IsabelleAubret les 15 et 16 décembre 2012 qui a réussi cet exploit. Pourtant, le contenu alléchant de l’affiche fit qu’on dût refuser du monde le samedi soir et presque arriver à cette extrémité le dimanche après-midi. La salle a été remplie d’amis venus de tous les coins de France : de Nice, du Finistère, de la frontière Belge, mais aussi du Brésil, uniquement pour l’évènement. Il faut dire que les grands moyens médiatiques avaient été mis en œuvre : trois émissions de radio (Vallée FM, Radio Triage et France Bleu Auxerre) en deux jours et des banderoles traversant la nationale 6 (la route du Rock’n’roll) entre Auxerre et Migennes et à l’entrée de cette dernière, mises en place par les responsables du service culturel de la municipalité, ainsi qu’un affichage dans toutes les villes avoisinantes, chez les commerçants et sur les panneaux.

    PAsserelle Migennes.jpgAvant le concert du dimanche, profitant du soleil, une séance photo  dans la ville autour et dans une magnifique Studebaker a eu lieu. Plusieurs photos ont été prises sur la passerelle reliant la gare de Laroche-Migennes à l’Escale. Ce choix n’est pas anodin, puisque c’est la même passerelle qu’emprunta Johnny Hallyday et sa tante le 16 avril 1960 pour donner son premier concert professionnel. On pourrait appeler cet endroit « la passerelle de l’ombre à la lumière ».Studebaker.jpg

    Ce même concert du Dimanche a été filmé par Claude Routhiau rentré en toute hâte du Zénith de Caen où la veille il filmait la tournée Age tendre.

    Le set était composé de deux parties : la première avec uniquement les Vinyls interprétant leur répertoire en Français, constitué à 80% de titres des Chats sauvages et une seconde partie avec James Fawler (Gérard Roboly) et John Rob (Jean-Claude). A leur arrivée sur scène, tout le monde s’est mis à prendre des photos. L’engouement était à son comble. Deux heures de spectacle qui se sont terminées par un triomphe, ponctué par un très bel article dans l’Yonne Républicaine du lendemain.

    Vinyls + Chats on stage.jpg

    Pour Jean-Claude des Vinyls, ce fut la réalisation d’un rêve de jeunesse. Imaginez : jouer sur la même scène que ceux qu’il allait admirer il y a cinquante ans aux concerts et qui lui ont donné l’envie de faire de la musique. Le disciple a rejoint les maîtres.

    Les spectateurs présents garderont certainement longtemps le souvenir de ce concert exceptionnel qui, on l’a dit et répété ne se reproduira plus.

    Pourtant, à la troisième mi-temps, qui s’est déroulée à Auxerre, chez Claude Routhiau et Babette, certaines éventualités ont été évoquées.

    Affaire à suivre…

    GP

    Yonne républicaine 25-11-2013.jpg