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Les Vinyls n'ont pas mis longtemps à trouver LE chanteur à la hauteur de leurs ambitions.
Ils seront bientôt de nouveau sur scène avec un nouveau visage, un nouveau répertoire, un nouveau concept, davantage d'énergie et de fougue.
Mais... Surprise...
On les a chantées, on les a filmées, on en a parlé, on l’a dit et redit et, finalement on le sait : la gentillesse, la chaleur, la générosité des gens du nord ne sont pas une légende. Et pourtant, à chaque fois qu’on va dans cette région, on se fait bluffer et surprendre. Est-ce parce que cette chaleur est sincère, cette gentillesse est simple et que cette générosité n’attend rien en retour ? Ou est-ce par contraste avec la « mornitude » du paysage, parsemé de terrils et d’usines désaffectées, avec un ciel si bas, avec un ciel si gris… ?
Les Vinyls étaient en tout cas très fier de l’invitation à donner un concert faite par leurs amis de Wattrelos et de la région et se faisaient une joie de pouvoir enfin répondre à leur sympathie, eux qui parcourent des centaines de kilomètres pour voir et écouter les Vinyls jusqu’à Reims ou à Migennes en Bourgogne.
En dépit de la morosité du temps qui aurait plutôt encouragé à rester chez soi bien au chaud et au sec, l’ancien réfectoire de la lainerie reconvertie en lieu culturel était au maximum de spectateur qu’il peut accueillir pour le premier concert des Vinyls dans la région du nord, de ce côté de la frontière Belge.
La communion fut parfaite entre un public réceptif, réactif et bon danseur et le groupe au meilleur de sa forme, chose de bonne augure pour le concert du 27 avril au Petit Journal Montparnasse à Paris.
Les Vinyls attendent avec impatience le plaisir de se produire de nouveau dans le nord de la France, région qu’ils affectionnent particulièrement.
Je vous parle d’un temps que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître.
En ce temps-là, le chômage n’existait pas et la solidarité régnait sur les cités ouvrières des banlieues. La seule crise qu’on connaissait était la crise de foie les lendemains de boum chez Jojo quand ses parents n’étaient pas là.
Cette Belle Époque, celle des années soixante est-elle révolue ? Morte et enterrée ? Que nenni, Messeigneurs ! Elle n’est même pas en maison de retraite. Un clan d’irréductibles, Les Vinyls, perpétue en effet sa tradition, sans le moindre compromis et joue la musique des Chaussettes Noires, des Chats Sauvages et de Johnny quand il ne buvait que du lait, avec les instruments et les sons de l’époque.
A chaque concert, Les Vinyls raniment la flamme de la jeunesse des spectateurs qui, pendant deux heures retrouvent le regard et le cœur, sinon les jambes, de leurs quinze ans.
Ce sera le cas le 27 avril 2012, quand Les Vinyls fêteront le dixième anniversaire de leur création au Petit Journal Montparnasse à Paris. Ce jour là, venez nombreux voter pour Les Vinyls, le parti de la joie de vivre et de la bonne humeur, en assistant à leur concert. Vous oublierez pour un temps la triste réalité qui nous entoure, comme dans une oasis au milieu du désert.
