Les Vinyls Backstage - Episode 1
Je vous raconterai un jour la suite de circonstances étonnantes ayant amené Alexandre Lucet, ce jeune homme de 19 ans qui jusqu’à présent, chantait sur bande pour ses copines (ou l’inverse), à devenir le chanteur des Vinyls.
En réalité, bien que les affiches des prochains concerts aient été préparées à l’aide de montages de photos depuis plusieurs semaines, la première rencontre officielle de tous les membres du groupe s’est déroulée le dimanche 13 mai pour la première répétition.
A vrai dire, plus qu’une répétition ce fut plutôt un bœuf au cours duquel, le groupe s’est contenté de jouer ensemble les titres du répertoire que chacun avait étudiés individuellement, sans chercher à peaufiner. Bien que joués « en première intention », le résultat aurait parfaitement convenu à un bon nombre de groupes, comme on peut se rendre compte ici avec Mystery Train. Mais chez les Vinyls, ça ne marche pas comme ça. Ce n’est pas un « pizzéria band » qui survole vingt chansons en une répétition et les produit immédiatement en concert. Chaque coup de baguette sur une cymbale est analysé, chaque coup de médiator est étudié, chaque chanson est le fruit d’un travail d’orfèvre. Le résultat est un « Rock & Roll chirurgical » le plus proche possible des originaux, tout en gardant une certaine originalité, au point que les fans ne remarquent même pas qu’un chorus a été rajouté dans tel ou tel morceaux, tant il est inventé dans l’esprit d’origine.
Lorsque les Vinyls ont perdu leur chanteur, on a entendu certains « connaisseurs » dire : les Vinyls ? C’est fini ! Ils sont grillés, ils sont morts ». Du moins, c’est sans doute ce qu’ils espéraient. Mais croyez-moi, loin d’être dans le trou, avec l’arrivée d’Alexandre, ce sont les Vinyls qui vont en enterrer plus d’un.
Jusqu’à présent, les Vinyls avaient « le son » et il suffisait aux spectateurs de fermer les yeux pour se retrouver plongés dans l’ambiance des années soixante. A présent, ils pourront les garder grands ouverts, car non seulement il y a le son, mais en plus il y a « le look », avec un chanteur ayant la prestance d’Elvis, de Johnny et des pionniers du rock à leurs débuts, avec la même énergie.
Quoi la différence d’âge ? Certes, il y a presque un demi-siècle d’écart entre les anciens et le nouveau. Mais sur scène, la différence est gommée. Il n’y a plus qu’une bande de potes s’éclatant à jouer la musique qu’ils aiment. C’est ça la magie de la musique et en particulier du Rock & Roll.
Let’s there be Rock !
Commentaires
C.Q.F.D : N'en déplaise aux jeteurs de sort.. - En plus d'être un guitariste rythmique de talent, Gérard sait exprimer avec son talent d'écrivain ce qui fait la quintessence des Vinyls. Bravo mon ami !