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Musique - Page 26

  • Quand un Chat fait le bœuf

     

    Tout juste deux mois après leur premier passage, on pouvait s’attendre à ce que l’assistance soit moins nombreuse pour ce deuxième concert des Vinyls au Cosy Montparnasse. Toutefois, contre toute attente, la salle était suffisamment remplie, certain étant même venu de Suisse, pour que l’ambiance soit au top.

    Cosy Montparnasse-01-06.web.jpg

    Cette fois, pour varier le spectacle, nous avions choisi de commencer le spectacle par la partie Américaine de notre programme, Willy Lewis.jpgpuis d’attaquer le second set avec la partie Française.

    La tradition veut que lorsque des amis artistes sont dans la salle, on fasse le bœuf avec eux pendant le rappel. Cette fois, c’est pour le dernier morceau, « Twist à Saint Tropez », que Jean-Claude Coulonge a fait monter le premier Guest sur scène. Il s’agissait en effet de non moins que Willy Lewis, premier batteur des Chats Sauvages. C’est donc avec lui à la batterie et Jean-Claude à la caisse claire debout, que nous avons finis le spectacle. Après Twist à Saint Tropez, nous avons enchaîné avec « Est-ce que tu le sais », le morceau fétiche de Willy.

    Quelle émotion, quel honneur, mais surtout quel plaisir de jouer ces titres accompagné par l’un des musiciens qui les a enregistrés. Nous avions plus que jamais l’impression d’être dans le vrai, de toucher du doigt la vérité. En plus que d’être un formidable batteur Chuck Loco 66.jpg(n’oublions pas qu’il a accompagné Chuck Berry pendant trois ans lors de seschuck Berry, Willy Lewis, Les Vinyls tournées en France), Willy Lewis est un homme charmant et simple, toujours souriant, sur scène comme en dehors. Il est donc resté à la batterie pour accompagner les deux autres invités de cette fin de soirée : Dany Moriann et Jean-Claude Warning, tous deux des pionniers du Rock en France, partageant une longe amitié avec Jean-Claude Coulonge, depuis qu’ils se croisaient sur la scène du Golf Drouot, au début des années 60. Le premier a interprété plusieurs titres des Chaussettes Noires et des standards du Rock Dany Moriann.jpgAméricain, le second également, fit honneur à Elvis et aux autres par un Medley des plus pêchus. Le final sur « Est-ce que tu le sais/What'd I Say » avec tout le monde en scène a été le point d’orgue d’une soirée qui restera dans les mémoires.JC Warning.jpg

    On vous avait pourtant prévenus. Les absents ont toujours tort. Désormais, sachez que chaque concert des Vinyls sera un événement à ne pas manquer.

    GP

  • Ce plat pays qui va bientôt être le nôtre

     

    En marge du Gala consacré à la chanson Française du 4 mai dernier organisé à Mouscron (Belgique) et dans lequel ils se produisaient, les Sunlights, Les Vinyls et Jacky Delmone avaient été invités le matin même par la station de radio Belge RQC pour une émission (voir photo).

    Vinyls, Sunlights, Delmone, Rock

    La même station RQC réinvite les Vinyls seuls, cette fois, le mercredi 5 juin à 10h30 pour une émission qui leur est consacrée appelée « Rendez-vous avec les Vinyls ».

    Faites gaffe les gars !! Les Vinyls commencent à trouver leur place au soleil en Belgique (si, si, il y en a, je l’ai aperçu) et d’ici qu’ils demandent la nationalité, il n’y a pas loin. Déjà qu’Alexandre s’entraine à chanter avec l’accent : « Faire un pont,  "une fois" » ! « Baby tu me rends fou, "allez" » !

    Alors profitez en avant que les Vinyls n’aillent payer leurs impôts chez les Belges et venez les voir en concert pas plus tard que samedi 1er juin au Cosy Montparnasse, 5, boulevard de Vaugirard,75014 Paris

    GP

  • Le Rock et la Java

     

     

    Quand, à la fin d’un concert, la salle comble fait une standing ovation, c’est qu’il a été bon.
    Ce fut le cas en ce vendredi 17 mai au Théâtre de la Vallée de l’Yerres de Brunoy.

    Il faut dire que les Vinyls jouaient dans des conditions optimales : un magnifique théâtre à l’italienne, une scène de 100 m², une équipe de techniciens professionnels au son, à la lumière, en régie, en plateau, sept loges plus une salle de Catering au frigo bien rempli et le concert des Vinyls annoncé par des affiches sur tous les arrêts de bus de la communauté d'agglomération (6 communes) et par de grands calicots surplombaient les artèresprincipales de la ville.Rock, Brunoy, Vinyls, Elvis, Johnny

    100_0740.JPGNous ne remercierons jamais assez la municipalité de Brunoy et en particulier son service culturel pour son accueil, la compétence et la gentillesse du personnel tant administratif que technique et les moyens mis à notre disposition, les mêmes que pour les vedettes confirmées se produisant en ce lieu.

    Rock, Elvis, Brunoy, Vinyls, EddieIl ne restait plus qu’à jouer. Ce ne fut pourtant pas évident. Alexandre bloqué à sa fac d’Orléans jusqu’à six heures n’était pas présent pour la balance (il est arrivé épuisé à 20 heures), balance au cours de laquelle un des amplis de Patrice s’est mis à fumer et était donc inutilisable et le pauvre Patrice s’apercevant alors qu’il avait oublié une de ses guitares à la maison. C’était à se demander si ce concert préparé depuis près d’un an, n’allait pas tourner à la catastrophe. Ce ne fut pas le cas. L’énergie du Rock’n’Roll aidant, ce fut au contraire un véritable triomphe, la salle pratiquement comble malgré le début d’un long weekend, nous l’a prouvé à la fin du concert en poursuivant la standing ovation par une longue séance de signatures, de photos et d’échanges au bar du Théâtre.

    Il ne faut pas oublier non plus la présence de Jean-Claude Warning, chanteur du groupe Hôtel du Rock qui nous a fait le plaisir de « taper le bœuf » sur plusieurs titres lors du rappel.

    Le lendemain, changement de décor : ambiance sud-américaine, Lambada et Macarena, pour l’anniversaire de Lina à la maison Vaillant de Verrières le Buisson. Fini la scène de 100 m² ; nous ne disposions plus alors que de 4 m² pour nous exprimer et il était difficile de faire le jeu de scène du Twist à Saint Tropez, sans tremper la tête d’une guitare dans la salade napolitaine ou le taboulé.

    Verrières, Rock, Vinyls

    Qu’importe ! Le vrai plaisir est celui de jouer et de faire plaisir au public et le voir danser. Ce fut encore la cas pour cet anniversaire, animé également par un excellent joueur d’accordéon (accompagné par Lina jouant elle-même remarquablement de cet instrument). Il fut alors curieux de voir Jean-Claude à la batterie et Patrice concentré sur les partitions, accompagner des morceaux de Paso-Doble, de Tango et de Java.

    Claude Nougaro écrivait : « Il y a de l´orage dans l´air, Il y a de l´eau dans le gaz, Entre le jazz et la java ». Mais ça c’est pour les sectaires. Ne rajoutait-il pas : « Pour moi jazz et java, C´est du pareil au même » ? Pour nous aussi. Jean-Claude Coulonge présente souvent les Vinyls en disant que nous sommes des « intégristes ». C’est vrai, mais uniquement en ce qui nous concerne : nous sommes en effet intransigeants quant à la recherche du son vrai et d’une présentation impeccable, par respect pour la musique que nous jouons et du public qui vient nous voir. Pour le reste, et nous l’avons prouvé avec les Sunlights, nous prenons du plaisir à jouer tout, du moment que la musique est bonne. Et de la bonne musique, il y en a eu. Entre la Renaissance et les années 80 (après et avant, c’est un peu plus difficile), ça n’a pas manqué.

    Le Rock’n’Roll aussi, c’est de la bonne musique et nous allons continuer à en jouer. La prochaine fois, ce sera à Paris, le 1er juin au Cosy à Montparnasse. Nous vous y attendons.

    GP