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Musique - Page 22

  • Le Téléthon et l'effet Vinyls

     

    Les recettes du Téléthon sont en baisse depuis deux ans au niveau national. Crise oblige, Claye-Souilly, qui organise cette manifestation tous les deux ans ne pensait pas battre le record établi en 2011 qui était de plus de 140 000 euros, ce qui est déjà extraordinaire pour une petite ville de 12000 habitants. Or, contre toute attente, le montant des promesses de dons obtenu cette année a été de 161 481,34 €.

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    Les Vinyls qui participaient pour la deuxième fois consécutive au Téléthon de Claye-Souilly ne sont pas étrangers à ce résultat et ce, d’après les organisateurs eux-mêmes.

    Il faut dire quand même que la mairie, Monsieur le député-maire en tête, à lancé les préparatifs du Téléthon dès le mois de mai et a impliqué toute la ville. Pendant les deux jours que durent l’évènement, les nombreux bénévoles, à commencer par les adjoints au maire étaient tous sur le pied de guerre.

    Casto.JPGNous, Vinyls, avons bénéficié d’une bonne communication et de l’assistance de bénévoles mis à notre disposition pour nous aider à assurer, dès 10 heures samedi matin les cinq mini-concerts programmés dans certaines enseignes de la Zone d’Activités : Cultura, Castorama, Jardiland, Décathlon et le Centre Commercial et, le soir, à 22 heures, un vrai concert d’environ deux heures, au cours duquel la joie et l’honneur de participer à l’événement, ainsi que l’énergie du Rock’n’Roll nous ont permis de surmonter la fatigue accumulée au cours de toute la journée commencée 12 heures plus tôt.Casto 2.JPG

    Le concert du soir intervenait après le dîner. Toutefois, les organisateurs n’avaient pas envisagé une telle affluence et le nombre de repas prévus a été vite insuffisant. Il a fallu dès lors contenter le surcroit de convives avec des parts de saucisses frites. Il est évident que les spectateurs n’avaient pas pour certains parcouru des distances de plus de 150 kilomètres uniquement pour manger une choucroute dans un gymnase à Claye-Souilly. Tous étaient bien là pour assister au concert des Vinyls.

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    Il est à remarquer que toutes nos dernières apparitions se sont jouées à guichet fermé, même notre prochain concert au Côté Lac d’Ollainville du 14 décembre semble prendre le même chemin, ce qui prouve que les Vinyls sont un antidote à la crise. Messieurs les organisateurs, si vous souhaitez faire salle comble, vous savez à qui vous adresser. Mais ça, ce sera pour l’année prochaine. En attendant, une visite sur notre site www.lesvinyls.info en route vers les 50000 visites, s'impose. Vous y (re)découvrirez, entre autre nos vidéos du Zénith, de l'Escale et nos clips

    GP

  • La griffe des Chats

     

    En 1961, époque où le star-systemn’élevait pas au pinacle n’importe qui, n’ayant de talent que celui de ses promoteurs, où on ne faisait pas de standing ovations pour un oui ou pour un nom au tout venant, les Chats Sauvages avaient atteint le statut de « Rock-Star », bien avant que cette expression n’existe, uniquement à force de talent et de travail.

    En 1965, lorsque le vent changea de direction, les Chats Sauvages tirèrent leur révérence. Jean-Claude Roboly, le guitariste soliste et son frère, Gérard, le guitariste rythmique quittèrent alors définitivement la scène sans tenter de s’accrocher à ce statut qui désormais les fuyait, ni regret, ayant tourné la page sur une nouvelle vie les passionnant tout autant, la production cinématographique pour Jean-Claude et les antiquités d’art pour Gérard.

    En août 2012, un concours de circonstances amena Jean-Claude Coulonge, fondateur et batteur des Vinyls et Patrice Lapersonne le soliste, à rencontrer Gérard et Jean-Claude Roboly dans leur restaurant de Nice.Au cours du déjeuner, une idée en l’air fut émise : pourquoi ne pas donner un concert avec les Vinyls ? Après 50 ans d’abstinencescénique et plus de dix ans sans avoir touché une guitare, l’idée ne leur serait jamais venue à l’esprit. D’ailleurs, une reprise avec n’importe quels musiciens, aussi bons soient-ils n’aurait pas eu vraiment de sens en dehors du contexte des Chats Sauvages. Avec Les Vinyls toutefois c’était différent. Ils ont le son et interprètent les chansons des Chats Sauvages à la note près, leur conférant l’unique légitimité de les représenter.

    Ainsi, pour Jean-Claude et Gérard Roboly, le come-back auquel ils ne pensaient même pas ne pouvait se faire qu’avec les Vnyls. C’est pourquoi ils saisirent l’idée au bond et le projet de deux concerts unique des Vinyls avec les deux Chats Sauvages fut acté. Le lieu approprié à cet événement ne pouvait être que l’Escale de Migennes, où les Chats Sauvages se produisirent trois fois, où Johnny Hallyday donna son premier concert professionnel en 1960 et où les Vinyls fêteraient leur 5ème passage en ce lieu mythique.

    Au cours de l’année de préparation qui suivit, six répétitions seulement furent programmées, alors qu’il en aurait fallu bien plus. Elles eurent lieu à Nice le 12 octobre au studio LCL et les 8 et 9 novembre chez Henri Montoit, grand collectionneur de guitares et d’objets des années 60, dont des mobylettes Flandria. La répétition s’est terminée par un mini-concert avec d’autres musiciens pour une soirée privée. Les autres répétitions eurent lieule 21 novembre à Champs sur Marne et le 22 novembre au cabaret l’Escale. Aucune de ces répétitions ne put avoir lieu en présence de tous les membres des Vinyls et ce n’est que le samedi 23 novembre, jour du 1er concert qu’une répétition au complet put se dérouler.

    Bien qu’ils soient passés à autre chose, les frères Roboly ont conservé l’exigence des professionnels sans les caprices des divas, ce qui permit de mettre sur pied un projet qui tient la route.

    John Rob.jpgJames Fawler.jpgRemplir deux jours de suite le Cabaret l’Escale est plutôt rare. Il n’y a eu d’ailleurs qu’IsabelleAubret les 15 et 16 décembre 2012 qui a réussi cet exploit. Pourtant, le contenu alléchant de l’affiche fit qu’on dût refuser du monde le samedi soir et presque arriver à cette extrémité le dimanche après-midi. La salle a été remplie d’amis venus de tous les coins de France : de Nice, du Finistère, de la frontière Belge, mais aussi du Brésil, uniquement pour l’évènement. Il faut dire que les grands moyens médiatiques avaient été mis en œuvre : trois émissions de radio (Vallée FM, Radio Triage et France Bleu Auxerre) en deux jours et des banderoles traversant la nationale 6 (la route du Rock’n’roll) entre Auxerre et Migennes et à l’entrée de cette dernière, mises en place par les responsables du service culturel de la municipalité, ainsi qu’un affichage dans toutes les villes avoisinantes, chez les commerçants et sur les panneaux.

    PAsserelle Migennes.jpgAvant le concert du dimanche, profitant du soleil, une séance photo  dans la ville autour et dans une magnifique Studebaker a eu lieu. Plusieurs photos ont été prises sur la passerelle reliant la gare de Laroche-Migennes à l’Escale. Ce choix n’est pas anodin, puisque c’est la même passerelle qu’emprunta Johnny Hallyday et sa tante le 16 avril 1960 pour donner son premier concert professionnel. On pourrait appeler cet endroit « la passerelle de l’ombre à la lumière ».Studebaker.jpg

    Ce même concert du Dimanche a été filmé par Claude Routhiau rentré en toute hâte du Zénith de Caen où la veille il filmait la tournée Age tendre.

    Le set était composé de deux parties : la première avec uniquement les Vinyls interprétant leur répertoire en Français, constitué à 80% de titres des Chats sauvages et une seconde partie avec James Fawler (Gérard Roboly) et John Rob (Jean-Claude). A leur arrivée sur scène, tout le monde s’est mis à prendre des photos. L’engouement était à son comble. Deux heures de spectacle qui se sont terminées par un triomphe, ponctué par un très bel article dans l’Yonne Républicaine du lendemain.

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    Pour Jean-Claude des Vinyls, ce fut la réalisation d’un rêve de jeunesse. Imaginez : jouer sur la même scène que ceux qu’il allait admirer il y a cinquante ans aux concerts et qui lui ont donné l’envie de faire de la musique. Le disciple a rejoint les maîtres.

    Les spectateurs présents garderont certainement longtemps le souvenir de ce concert exceptionnel qui, on l’a dit et répété ne se reproduira plus.

    Pourtant, à la troisième mi-temps, qui s’est déroulée à Auxerre, chez Claude Routhiau et Babette, certaines éventualités ont été évoquées.

    Affaire à suivre…

    GP

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  • Ju Ma Ca

    Les Vinyls Premier essais.jpgSi on taxait à 75% la richesse du cœur, je ne suis pas certain que ceux qui se plaignent aujourd’hui de l’impôt sur les gros revenus, seraient concernés.

    Un sage Japonais de la fin du 18ème siècle disait : « arrêtez de vous plaindre de votre pauvreté matérielle. Regrettez plutôt la pauvreté de votre cœur ».

    Et c’est bien là le problème. Nous vivons une époque dégénérée où des mères vendent leurs propres enfants, les laissent crever dans des coffres de voiture, ou, complètement défoncées, les tuent à coups de poings avant de les jeter dans la nature. Alors que même les animaux savent élever leurs petits et les protéger au risque même de leur vie, certains êtres « humains » en sont incapables, à se demander qui règne au sommet de la soi-disant « création ».

    Il reste cependant encore des gens qui ont un cœur et qui mènent des combats quotidiens contre la maladie, contre l’indifférence, contre le temps, pour sauver des vies. Les dirigeants de l’association Jumaca, Christophe, Michel, Anthony, Claire et Séverine, entourés de cinquante bénévoles font partie de ces héros. Jumaca a pour objet de récolter des fonds qu’elle reverse à l’association « Vaincre la mucoviscidose », cette maladie génétique avec laquelle naissent deux cents enfants chaque année en France.

    Le principal moyen trouvé par les dirigeants de Jumaca pour récolter des fonds est un dîner-spectacle annuel, qui a lieu le dernier weekend du mois d’octobre. Cette année, les Vinyls ont eu l’honneur de participer à cet événement, en compagnie d’artistes renommés et de grand talent.

    L'importance de l'événement a d'ailleurs été soulignée par la venue impromptue de Monsieur Bernard Aubril, Maire de Lisieux qui, malgré son emploi du temps très chargé a tenu à venir saluer en coup de vent les organisateurs et les artistes de la soirée, avant de reprendre le chemin des diverses réunions où il était attendu.

    Djoan.jpgLe premier fut Djoan, un auteur-compositeur-interprète venu de Belgique, doté d’une voix superbe, le rendant capable d’interpréter, entre autres, des succès de Mike Brant.

    Rockin Lillys.jpgKitty, Patsy et Betty, autrement dit les Rockin’ Lilly’s, un trio craquant au look de Pinup, ont investi la scène, interprétant le Rock n' Roll des années 50 et 60.

    Il y eut ensuite Michel Orso, qu’il n’est pas nécessaire de présenter. Il a connu la gloire avec Angélique, dont le 45 tours s’est vendu à plus de 300 000 exemplaires en 1966. Outre ses propres MichelOrso.jpgcompositions, il interprète aussi merveilleusement Gilbert Bécaud. A 77 ans il montré une énergie extraordinaire, en enflammant l’assistance venue nombreuse apporter son soutien à la soirée.

    Eddy Ray Cooper, auteur-compositeur-interprète, Eddy Ray Cooper.jpgappelé le « Johnny Cash » français,  accompagné des NiceTwo, c’est-à-dire Giuseppe Zanforlin à la basse et Serge Roboly (fils de Gérard, guitariste des Chats Sauvages) à la batterie a ensuite dynamisé le public avec son style Western/Rockabilly. Tout de suite après le bœuf final, ils ont repris la route de Nice d’où ils étaient venus spécialement pour la soirée.

    Nous avons eu le privilège de terminer le spectacle en faisant danser le public resté nombreux malgré l’heure tardive.

    Vinyls, Eddy Ray Cooper, Djoan.jpg

    Le bénéfice de la soirée a été de 9000 Euros, ce qui représente un formidable succès pour les organisateurs. C’est beaucoup, mais ça ne représente encore qu’une goutte d’eau, qu’un grain de poussière, vis-à-vis de l'immense travail de recherche qui reste à accomplir. Mais les océans ne sont-ils pas constitués d’une infinité de gouttes d’eau ? Les grains de poussières assemblés ne forment-ils pas les montagnes ? Nous sommes convaincus que grâce à Jumaca des montagnes seront soulevées et des océans d’espoir verront le jour. C’est ce que nous leur souhaitons.

    GP