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Musique - Page 23

  • Souvenirs, Souvenirs (l’ombre des chers disparus)

     

    Le Cosy n’affichait pas complet en ce samedi de mi-octobre pour accueillir les Vinyls, mais le public hétéroclite était composé d’habitués, qui suivent le groupe dès qu’ils le peuvent, de nouveaux, qui le découvraient et de revenants. Parmi ces derniers, Hervé Mouvet, co-auteur de « La belle histoire des groupes de rock français » remarquable ouvrage  retraçant l’épopée des trente groupes ayant marqué le début des années soixante et qui n’avait pas vu les Vinyls depuis des années et ne connaissait pas la nouvelle formation.

    Il y avait également Michèle, qui fut l’épouse de Dany Logan, chanteur des Pirates décédé en 1984, à qui fut dédié le célèbre « Oublie Larry » et Michèle Amran, sœur de Daniel Dray, dit El Toro, disparu le 2 octobre 2010, chanteur des Cyclones, groupe composé également de Jacques Dutronc (guitare solo), Hadi Kalafate (guitare basse) et Charles Benarroch (batterie).

    Dany Logan.jpgDaniel Dray.jpg

    Jean-Claude Coulonge, leader fondateur des Vinyls connaissant en particulier Daniel Dray, qu’il retrouvait en 1961 à la brasserie Le Calypso, rue Joubert où, parfois, il buvait un lait fraise à trois pailles, avec lui et Johnny Hallyday.

    Finalement, on ne meurt jamais tout-à-fait. A travers des chansons comme « Oublie Larry » ou « Vivre sa vie », nos chers disparus étaient bien présents, ravivant les souvenirs de leurs proches.

    DANY-MORYANN.jpgLe concert des Vinyls s’est achevé par le traditionnel bœuf en compagnie de notre ami Dany Moryan qui, de sa vois chaude interpréta plusieurs standards du rock Américain en notre compagnie.

    Mais à peine terminé le concert du Cosy et avant même que les souvenirs s’estompent, il faut déjà penser au suivant, le gala Jumaca à Lisieux, pour la recherche contre la mucoviscidose.

  • Quand Les Vinyls rencontrent la Légende

     

    Roboly, Chats Sauvages, Escale, MigennesLeur carrière fulgurante a marqué d’une empreinte indélébile l’Histoire du Rock & Roll en France. Au début des années soixante, alors qu’une nuée  de groupes virent le jour, Les Chats Sauvages faisaient partie des premiers et des meilleurs. De mai 1961 à janvier 1964, ils montrèrent la voie du Rock à toute une génération de jeunes qu’ils firent danser et rêver, entrant ainsi dans la légende.

    Or, la légende est toujours en marche. Cette année, Jean-Claude Roboly (alias John Rob) et Gérard Roboly (alias James Fowler), respectivement guitaristes soliste et rythmique des Chats Sauvages, dont ils sont membres fondateurs, remonteront sur scène au cours de deux concerts exceptionnels et historiques des Vinyls donnés les 23 et 24 novembre 2013 à l’Escale de Migennes.

    Le choix de ce cabaret n’est pas fortuit, puisque les Chats Sauvages s’y produisirent trois fois.

    Quant à leur souhait de remonter sur scène (qui leur est venu lors d’une rencontre avec Jean-Claude Coulonge et Patrice Lapersonne) à Nice, il ne pouvait se réaliser qu’avec Les Vinyls qui, avec leur son et leur esprit ont l’entière légitimité de l’héritage de leurs illustres ainés. Ceci prouve encore une fois, si tant est que cela est encore nécessaire, que Les Vinyls sont les seuls à représenter « l’authenticité des sixties ».

    Les répétitions ont déjà commencé et les aller-retour entre Paris et Nice vont se multiplier afin que tout soit au point pour les 23 et 24 novembre et que les spectateurs présents repartent avec un souvenir indélébile.

    Renseignements et réservations (commencées depuis le début du mois de janvier) auprès de l’office du tourisme de Migennes : téléphone  03 86 80 03 70.

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  • Fans de Bonneval

    Lorsqu’on est invité par un club de Fans de Johnny Hallyday à donnerun concert, on peut s’attendre à de la convivialité.

    Nous ne nous attendions cependant pas à l’accueil formidable que nous ont réservé les organisateurs, responsables et bénévoles du Fan-Club de Johnny Hallyday de Bonneval en ce samedi 5 octobre 2013.

    Bonneval, petite ville de 4500 habitants, située entre Chartres et Châteaudun, est un endroit tout-à-fait charmant, propre et calme. Est-ce en raison de cet environnement, nos hôtes étaient très chaleureux, souriants et à nos petits soins.

    Arrivés vers 13 heures, nous avons doucement préparé le matériel, fait la balance et, à huit heures, on nous a servi un mémorable cassoulet qui, comme chacun le sait, est une spécialité d’Eure et Loire.

    Rock, Bonneval, Johnny, FanAvant le début du spectacle, la salle nous paraissait un peu trop calme pour un concert de Rock. Mais dès que ça a commencé et que nous avons vu les verres de bière s’aligner sur le bord de la scène avec, derrière, des visages joyeux reprenant tous les refrains avec nous et dansant, j’ai tout de suite compris que nous étions bien chez des rockers. Malgré la longueur de l’entracte, la plupart est restée fidèle au poste et, à la fin, nous n’avons jamais signé autant d’autographe que cette nuit-là. De plus, une nouvelle date a été prise pour le Téléthon en décembre 2014.

    Les organisateurs ont très bien fait les choses. Ils ont même invité Jean Renard, leur parrain et grand professionnel du showbiz. Même si son nom ne vous dit pas forcément quelque chose, les chansons qu’il a composées vous sont forcément familières, puisqu’elles font partie de notre mémoire collective.

    Jean Renard a, entre autre, composé et produit pour Johnny Hallyday (Que je t’aime, Comme un corbeau blanc et bien d’autres), pour Sylvie Vartan (La Maritza, Je suis comme ça, Le roi David...). Il a également composé pour Mike Brant et Jane Manson qu’il a également produits. Il a aussi composé pour Herbert Léonard, Marcel Amont, Claude François, Mireille Mathieu, Dick Rivers, Régine, Séverine et bien d’autres, la liste ne saurait être exhaustive.

    Avec Jean Renard 2.jpgL’avis d’un tel monument de la chanson (28 millions de disques vendus) sur le groupe Les Vinyls était intéressant à connaître. Non pas que celui des autres spectateurs nous importe peu, car c’est avant tout pour eux que nous chantons, mais un professionnel comme Jean Renard porte un regard et une écoute différents de ceux des fans qui sont de toute façon acquis à notre musique. Jean Renard a ainsi tout de suite remarqué que nous n’avions pas de retours de scène individuels, ce qui nous empêchait d’entendre mutuellement notre jeu, mais que malgré ce handicap, tous nos morceaux étaient carrés, du début à la fin. Il a donc émis une critique très positive sur Les Vinyls, notamment sur leur chanteur dont il a comparé les trémolos à ceux d’Elvis et de Johnny et souligné la justesse du jeu de scène.

    Les avis aussi favorables à notre sujet, venant des professionnels comme des amis nous font bien entendu plaisir, mais ils nous encouragent surtout à progresser encore pour devenir véritablement dignes de ces louanges.

    GP