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Froid dehors, chauds dedans

Bonjour mes gints !

En 1967, le bon Enrico chantait « Les gens du Nord ont dans le cœur le soleil qu'ils n'ont pas dehors ». Ni le temps, ni les années d’enfer, ni rien n’a de prise sur cette vérité qui semble immuable.

Nous avons pu encore le constater en ce dimanche 23 juin à Wattrelos (59) où le Mat Pop (Musée des Arts et Traditions Populaires) organisait une journée 60’s, dont le point d’orgue était le concert en plein-air des Vinyls.

Rock, sixties, Johnny, Elvis, Cochran, Chats Sauvages, Chaussettes NoiresDrache (grosse averse) le matin, vint d'voleur (grand vent) et ciel plombé laissaient mal augurer de la suite et, malgré un semblant d’éclaircie en début d’après-midi, c’est dans la grisaille et le froid que le concert tant attendu des Vinyls commença (et s’acheva).

Journal 2.jpgC’est là qu’on a pu constater l’engouement suscité par les Vinyls dans la région. Certains nous connaissaient et sont venus nous revoir, même de Belgique. D’autres avaient entendu parler du talent et de la classe de notre chanteur et de la sonorité authentique de nos instruments et étaient impatients de voir et d’entendre par eux-mêmes, ce groupe dont on commence à parler dans le coin.

Il y avait aussi des jeunes qui voulaient découvrir cette musique qu’ils ne connaissent pas et qui avait fait danser leurs parents, voire leurs grands-parents.

Tous emmitouflés du mieux qu’ils pouvaient, ils sont restés jusqu’à la fin du concert, les yeux remplis du bleu qui manquait au décor, car notre musique plait de manière inconditionnelle à toutes les générations.

Ensuite, séances de photos et d’autographes et enfin, le pot de l’amitié bien au chaud.

Décidément, les gens du Nord sont attachants. Leur hospitalité et leur gentillesse ne sont pas une légende. De plus, on voit bien que cette chaleur humaine est désintéressée. Ils n’attendent rien en retour, sinon peut-être la même honnêteté.

Quelqu’un a dit qu’on pleure deux fois quand on va dans le Nord : en arrivant et en repartant. Nous, les Vinyls, nous ne pleurons pas, parce que nous savons que nous reviendrons bientôt.

A l'arvoïure les Chtis !

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