Chaud et froid
Avec l’arrivée en France du Rock’n’roll américain entre la fin des années 50 et le début des sixties, sont arrivés tous les poncifs qui allaient avec : grosses Harley, tiags, et tout le tintouin.
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Avec l’arrivée en France du Rock’n’roll américain entre la fin des années 50 et le début des sixties, sont arrivés tous les poncifs qui allaient avec : grosses Harley, tiags, et tout le tintouin.
Jours de canicule suivi d’orages et d’averses, « le temps n’est plus ce qu’il était ma pauvre dame ». Dans les années 60, on connaissait la cause de ces dérèglements climatiques. « C’est la faute aux Russes, avec leur Spoutnik, mon bon Monsieur », disait-on.
Aujourd’hui, on connait les causes et on sait que ça ne va pas s’arranger. Alors autant profiter des dernières goulées d’air plus ou moins frais, plus ou moins allergisant, mais quand on n’a que ça à se mettre dans les poumons…
Toute forme de vie suit un cycle de quatre étapes : naissance, développement, déclin et anéantissement. Notre monde, notre culture, notre civilisation sont à l’évidence au stade avancé du déclin, proche de l’anéantissement. Nous le sentons bien et, comme perdus dans le désert nous cherchons une oasis, comme traversant une jungle hostile où chaque arbre, chaque feuille cache un danger, nous cherchons une percée pour nous ressourcer, nous reposer sous les rayons du soleil.
Pour les gens de notre génération, l’Amérique a toujours exercé un attrait particulier, une fascination. Bercés de Westerns dans notre enfance, à l’adolescence, notre fureur de vivre a trouvé un exutoire dans le Rock’n’roll.
Notre oasis à nous, c’est tout ce qui touche à l’Amérique : sa musique, ses grosses voitures, ses pinups.