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Les Portes de Lausanne

Départ Taco's.jpgCela faisait cinq ans que les Vinyls ne s’étaient pas produits au Taco’s Bar de Lausanne.

Une longue route nous amena à travers les paysages verdoyants des Juras Français, puis Suisse, jusqu’au quartier du Flon où est situé le Taco’s Bar. Ce dernier, d’inspiration saloon, est une large cave voutée de 500 m². Un très beau décor où l’on peut déguster de la cuisine Tex-Mex en écoutant de la musique live, principalement du blues et du rock’n’roll.

Taco's.jpg

Nous étions supposés faire trois sets de 45 minutes avec une pause de 30 minutes entre chaque set. Or, pris dans notre élan, nous avons fait durer le dernier set 1h30 et finalement, notre concert s’est achevé à 2h30 du matin devant deux danseuses alcoolisées dont on ne savait pas trop si elles dansaient ou essayaient de ne pas s’écrouler.

Et là, commença la galère.

La moitié du groupe a commencé à apporter le matériel au camion, en utilisant le monte-charge, que nous avons bien pris soin de bloquer avec un ampli pour ne pas à avoir le rappeler. Mais une fois passées les grandes portes vitrées à ouverture automatique de la galerie marchande au sous-sol de laquelle est situé le Taco’s Bar, qui se refermèrent aussitôt, nous avons compris qu’à cette heure de la nuit, il était impossible de pénétrer de nouveau. Impossible de communiquer avec le reste du groupe qui ne pouvait pas utiliser le monte-charge pour nous rejoindre, puisque nous l’avions coincé. Nous avons ainsi attendu 1 heure jusqu’au moment d’entrer en contact avec la dernière employée du Taco’s encore restée sur les lieux.

Après avoir fini de charger le matériel vers 3h30, nous nous dirigeons en camion vers la sortie du parking munis de la carte que nous avait donné Andy, le patron du Taco’s. Nous traversons une foule de jeunes gens hagards, tous plus souls les uns que les autres, les garçons comme les filles. Ils ont l’air de zombis. La nuit des (ivres) morts vivants. On roule sur des tas de détritus, des cannettes plus ou moins pleines. La légendaire propreté helvétique en a pris un coup dans l’aile. Et là, en arrivant à la barrière, la carte ne marche pas. Elle ne durait que 40 minutes et nous étions là depuis plusieurs heures. Jean-Claude parti pour voir ce qu’il y avait à faire, nous restons dans le camion entourés des walking-dead dont certains sont appréhendés par les vigiles et que des voitures de la police arrivant sur les chapeaux de roues viennent chercher sans ménagement.

Une heure et quatre-vingt francs suisses plus tard, nous pouvons enfin quitter ce lieu pour nous coucher à 4h30 du matin.

Le lendemain, la route du retour nous réserve une pluie diluvienne à ne plus voir devant soi.

Je crois que cette fois, les portes de Lausanne se sont définitivement refermées derrière nous.

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