Tiens !?

Dire qu’il y avait de l’ambiance au Pub Restaurant Côté Lac en ce 26 novembre pour le Concert des Vinyls, serait une Lapalissade ; il y a toujours de l’ambiance au Côté Lac lors d’un concert des Vinyls. Les gens sont là pour s’amuser et danser.

Cette fois-ci, les amis qui nous suivent à chaque concert auront remarqué quelque chose d’inhabituel : l’absence du guitariste soliste Patrice Lapersonne.

Celui que Jean-Claude Coulonge, leader du groupe, présentait depuis plus de onze ans comme étant « le chef d’orchestre », « le gardien du temple du son » a en effet porté à notre connaissance que pour des raisons personnelles, il préférait « prendre du recul avec le groupe ». Nous avons donc pris les devants en faisant passer des auditions pour trouver le futur nouveau soliste. Nous pouvons d’ores et déjà annoncer que c’est chose faite.

En attendant, pour les deux derniers concerts de l’année, nous avons fait appel à Lionel Pujol, un formidable guitariste excellant dans tous les styles et, ce qui ne gâte rien, extraordinairement gentil, qui était libre pour les deux dates. Il faut savoir que Jean-Claude Coulonge rêvait depuis la création des Vinyls d’intégrer Lionel dans son groupe, chose impossible, puisqu’il était déjà accaparé par plusieurs autres. Son rêve s’est enfin réalisé, bien qu’éphémère, puisque dès le premier concert en 2017, il sera remplacé par le successeur de Patrice que nous vous présenterons quand le moment sera venu.

Une page importante de l’histoire des Vinyls semble s’être tournée. Pour autant est-ce que l’absence des guitares de collection va marquer la fin de l’authenticité des Vinyls ? Il n’en n’est rien ! Peut-on dire que le chanteur Alexandre, malgré son jeune âge n’est pas authentique ? Il honore parfaitement la mémoire des pionniers dont il interprète les titres et je suis certain que de là où ils sont, Eddie Cochran, Elvis Presley et autres Gene Vincent le reconnaissent comme leur digne successeur. Après tout, le Rock’n’roll n’est pas une affaire de matériel, d’âge ou de chemises à carreaux ; c’est un état d’esprit qu’on a ou qu’on n’a pas.

L’histoire des Vinyls prend donc un nouveau départ, encore plus authentique qu’avant.