SAX AND THE CITY
La notoriété naissante des Vinyls amène le groupe sur des scènes de plus en plus belles, les entraîne certainement vers des salles de plus en plus prestigieuses contenant un public de plus en plus nombreux.
Dès lors, pourquoi continuer à nous produire au Pub-restaurant Côté Lac à Ollainville, salle petite s’il en est et ne pouvant accueillir qu’un public restreint, me direz vous ?
Plusieurs raisons à cela : d’abord l’accueil. Sébastien, le patron et son équipe font le maximum pour qu’on se sente bien, comme il le fait pour tous ses clients. Et de fait, on se sent un peu comme chez nous. Toujours biens servis et arrosés, Côté Lac est un peu notre cantine. Et puis, il y a le public. Toujours enjoué et réactif. Aussi bien les spectateurs qui viennent parce qu’ils nous connaissent, que ceux qui viennent pour nous découvrir et ceux qui viennent par hasard nous montrent par leur ferveur qu’ils nous apprécient. La scène trop petite de laquelle nous débordons largement permet une véritable convivialité, une communion entre les musiciens et les danseurs.
Et puis, comme nous savons qu’à Côté Lac il n’y a pas d’autre enjeu pour nous que de nous amuser, que le public nous est acquis et que nous n’avons rien à y prouver, nous pouvons nous permettre des nouveautés que nous ne pourrions pas tenter ailleurs. Nous testons ainsi de nouveaux morceaux en vue des concerts ultérieurs, de nouvelles approches musicales du Rock'n'roll. Côté Lac est un peu notre laboratoire. Cette fois si, par exemple, nous avons essayé d’introduire un sax à la place de la rythmique (je ne peux pas faire les deux à la fois) sur trois titres. Après trois mois d’entraînement autodidacte, il était difficile de tenter l’aventure en public ailleurs qu’ici.
Ceci prouve que Les VInyls est un groupe en constant développement, en mutation permanente, où rien n’est figé. Il y a cinq ans, nous ne chantions que des reprises en Français des Chats Sauvages et des Chaussettes Noires. Puis, avec l’arrivée d’Alexandre, le répertoire s’est largement étendu aux standards du Rock’n’roll Américain. Ensuite, l’apport de la contrebasse de Jean-Philippe plus la guitare acoustique pour les classiques du Rock nous ont permis d’élargir nos capacités à nous rapprocher de l’esprit des pionniers. A présent le saxophone et bientôt le piano d’Alexandre nous ouvrent encore d’autres possibilités, nous permettent de pouvoir élargir encore plus un répertoire que nous ne pouvions aborder auparavant pour le plaisir de nos amis et notre joie personnelle.
Prochains concerts des Vinyls au Pub-Restaurant Côté Lac : les samedi 11 juin et 29 octobre.
Sans oublier la prochaine étape du 16 avril au Petit Journal Montparnasse.
GP
Commentaires
une très bonne analyse de cette soirée...