Bonne année avec les Vinyls, l'antidote à la crise

 

Il fallait s’y attendre, elle était tellement mal en point. Eh oui, l’année 2011 nous a quittés. Et sa remplaçante n’a pas l’air en meilleur état. On sent d’avance que ça ne va pas être drôle tous les jours. Alors, un bon conseil : suivez les Vinyls ! L’antidote à la morosité et à la crise, c’est eux. Tous les papis boomers qui vont régulièrement à leurs concerts vous le diront : dès les quatre coups de baguettes magiques marquant le début des chansons, tous se retrouvent projetés à l’époque où leur seule préoccupation était de cacher leurs boutons d’acné, dansant comme si les années, les problèmes de retraite et de prostate n’existaient plus.

 

Alors en attendant le plaisir de vous revoir sur les pistes de dance Rock’n Twist, les Vinyls souhaitent quand même à leurs fans, leurs femmes, enfants et petits enfants, à leurs amis (et aussi à leurs ennemis, tant qu’on y est) une excellente année 2012, débordante de santé et, si possible, pleine de pépettes (on ne sait pas si en 2012 nous payerons nos impôts en Euros, en Francs ou en Riyal qatari, mais s’il en rentre plus que ça sort, ce sera toujours ça).

 

En 2012, votez pour les Vinyls !

Je vous parle d’un temps que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître.

En ce temps-là, le chômage n’existait pas et la solidarité régnait sur les cités ouvrières des banlieues. La seule crise qu’on connaissait était la crise de foie les lendemains de boum chez Jojo quand ses parents n’étaient pas là.

Cette Belle Epoque, celle des années soixante est-elle révolue ? Morte et enterrée ? Que nenni, Messeigneurs ! Elle n’est même pas en maison de retraite. Un clan d’irréductibles, les Vinyls, perpétue en effet sa tradition, sans le moindre compromis et joue la musique des Chaussettes Noires, des Chats Sauvages et de Johnny quand il ne buvait que du lait, avec les instruments et les sons de l’époque.

A chaque concert, comme ce fut le cas samedi 9 décembre, où invités pour la seconde année consécutive au Téléthon de Noisy Le  Grand organisé par le Lions Club, Les Vinyls ont ranimé la flamme de la jeunesse des spectateurs qui, pendant deux heures ont retrouvé le regard et le cœur, sinon les jambes, de leurs quinze ans.

Aussi, en 2012, années des élections,  venez voter pour les Vinyls, le parti de la joie de vivre et de la bonne humeur, en assistant à chacun de leurs concerts. Vous oublierez pour un temps la triste réalité qui nous entoure, comme dans une oasis au milieu du désert.

 

La recette du bon concert

 

Pour faire un bon concert, la recette est simple, mais les trois ingrédients essentiels sont parfois difficiles à réunir.

 

Le premier est le lieu ; un lieu anonyme, sans histoire, sans âme n'est pas le cadre idéal. Le cabaret l'Escale de Migennes possède une longue histoire et son âme est teintée de celles des illustres étoiles auxquelles il a servi d'écrin : Gilbert Bécaud, Charles Trenet, Georges Brassens, la liste ne saurait être exhaustive. De plus, les travaux réalisés pendant l'été 2011 ont redonné une nouvelle jeunesse à ce lieu mythique qui a à la fois retrouvé son parquet de dance comme à l'origine et s'est doté d'un système de sonorisation et d'éclairage ultra modernes, manipulés par un ingénieur de grand talent en la personne de Dominique.

 

Le second est le public : celui qui était présent à l'Escale le samedi 19 novembre 2011 n'était pas venu sans savoir ce qu'il allait voir et parce qu'il n'y avait rien de bien à la télé. Il était venu parfois de loin (la frontière belge, la Picardie, l'Isère et d'autres régions de France) pour fêter avec eux le 10ème anniversaire des Vinyls.

 

Le troisième, bien entendu est les artistes. On connait les qualités du groupe Les Vinyls. Mais chaque concert est un nouveau challenge, une remise en question, une nouvelle première fois. Et là, dans un tel lieu, avec un tel public et un tel événement, leur motivation a été décuplée et, ce samedi là, le spectacle s'est transformé en communion, dans une osmose parfaite de tous les ingrédients.

 

Après plusieurs rappels, on avait l’impression que personne ne voulait se décider à rompre l’harmonie de ce concert qui restera dans la mémoire de tous les participants.
Merci à tous.