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Blog - Page 28

  • Je connais un endroit

    « Ouais, tu as des ennuis

    Tu ne dors plus la nuit

    Pour oublier tout ça

    Je connais un endroit

    Avec les copains

    On y met de l´ambiance… »

    Chantaient les Chats Sauvages en 1961.

    Pour nous, Les Vinyls, cet endroit que nous connaissons aujourd’hui est le restaurant « Côté Lac » à Ollainville (91).

    Chaque groupe possède un lieu privilégié où il aime bien jouer pour se retrouver un peu comme chez lui. Les Beatles avaient opté pour le Cavern Club à Liverpool et nous, toutes proportions gardées, c’est ce petit restaurant situé au bord d’un lac au milieu du pays Beauceron que nous avons choisi.

    Imaginez une salle de restaurant plutôt coquète avec au milieu une scène minuscule où on ne tient pas à cinq.Les Vinyls,Rock,Elvis, Johnny, Cochran

    Pourtant, c’est là que tous les vendredis et samedis de l’année viennent se produire des groupes de qualité devant un public de connaisseurs.

    L’accueil y est très sympathique et on y mange bien pour pas cher, ce qui ne gâte rien.

    Nous avons donné notre premier concert à Côté Lac le 25 août dernier. C’était « pour voir ». D’ailleurs Sébastien, le patron, nous avait aussi invités « pour voir ». Il faut croire qu’on s’est plus mutuellement, puisque nous avons joué une deuxième fois le 5 janvier dernier et que quatre autres dates ont été fixées pour cette année :

    •  Le 6 avril
    • Le 6 juillet
    •  Le 28 septembre
    • Le 21 décembre

    Ainsi, nous commencerons et finirons l’année 2013 au même endroit. En général, nous jouons devant un public venu spécifiquement voir Les Vinyls. Aussi, nous sommes toujours entre amis. C’est le cas dans ce petit restaurant, c’est pourquoi il est devenu le lieu où nous essayons de nouvelles choses, en toute décontraction.

    Et puis, même si la scène est si petite que notre chanteur est obligé de chanter devant (ça ne fait rien, il est grand), pour nous ça ne fait aucune différence avec celle du Zénith d’Orléans sur laquelle nous jouerons le 19 janvier. Notre plaisir est le même, celui de faire plaisir aux amis (dans ce cas là, je n’aime pas le mot « fans ») et quoi de plus beau que de voir les gens danser et s’amuser quand on joue ? Car la musique que nous jouons est gaie, faite pour s’éclater et oublier ses ennuis.  C’est pourquoi, « quand les Vinyls sont là, les souris dansent » comme au bon vieux temps du Rock & Roll.

    GP

     

  • Mission accomplie

    Depuis pratiquement le début de leur création, Les Vinyls ont eu l’honneur de compter parmi les parrains officiels et partenaires du Téléthon pour le district de la Seine et Marne Nord.

    Cette année, nous avons été pressentis par la ville de Meaux comme tête d’affiche de l’évènement. Jusqu’alors, le Téléthon à Meaux consistait en des spectacles de rues. Or, pour la première fois, sous l’impulsion de son Député-maire, Monsieur Jean-François Copé, la municipalité a décidé de faire les choses en grand et d’organiser toutes les activités inhérentes au Téléthon, plus un concert avec les Vinyls en vedette, dans un seul lieu le samedi 8 décembre.

    La décision d’une telle organisation ayant été prise tardivement, il n’y avait plus de disponible que le gymnase G. Thiauzet, structure située au milieu d’un complexe sportif. Comme chacun le sait, un gymnase représente un véritable cauchemar pour les sonorisateurs, en raison de la configuration du lieu et des matériaux utilisés pour sa construction, qui font que les sons rebondissent, résonnent, se bousculent au point d’obtenir un brouhaha plutôt que de la musique ou des discours.

    Pourtant, malgré ces conditions défavorables, force est de dire que les ingénieurs du son mandatés par la ville ont fait un travail remarquable. Professionnels et aussi compétents que sympathiques, ils ont fait des miracles, annihilant ainsi toutes les difficultés dues au lieu.

    Pour ce qui est de l’organisation, la municipalité avait nommé un comité formé de jeunes gens très professionnels eux aussi. Etant donné que leur mission leur avait été confiée par une personnalité qu’on voit matin, midi et soir à la télévision et qui fait la une des journaux, on aurait pu penser que les membres du comité feraient preuve d’une certaine « distance » à l’égard des bénévoles que nous étions.

    Or, bien au contraire, ils se sont montrés attentifs, disponibles, d’une gentillesse extrême et d’une grande compétence car il a fallu finalement gérer non moins de six groupes de musiques aux genres très éclectiques, puisque, en dehors des Vinyls et de leur Rock très classique, il y avait un groupe de Reggae, et des groupes de Hard Rock, de Pop Rock, de Métal (hurlant) avec un timing très minuté pour les balances et les changements de matériel. En plus de la musique, il y avait également quatre compagnies de danses (féodales, Hip-hop etc) et les diverses activités et ateliers propres au Téléthon.

    Voyant l’ampleur du programme, je me disais en moi-même qu’on allait finir avec deux ou trois heures de retard. Or, et c’est là qu’on voit la compétence des organisateurs, finalement, tout s’est terminé pratiquement dans les temps. Tout s’est également déroulé dans la bonne humeur et la décontraction, même la visite en famille du Député-maire, qui a tenu à se faire présenter tous les participants et est resté sur place un certain temps, malgré un planning que l’on imagine démentiel.

    Meaux, Vinyls, Copé, Rock, Elvis, Téléthon

    Le Téléthon étant un évènement ayant pour objectif de récolter des dons pour la recherche médicale, le but de l’opération de cette année était double : dépasser le chiffre des dons de l’année dernière et préparer un Téléthon encore plus grandiose l’année prochaine. Grâce à l’implication de chacun, le premier but a été largement atteint, puisque le montant des dons a été multiplié par quatre par rapport à celui de l’année dernière : mission accomplie.

    Il est dès lors fort à parier que l’année prochaine, grâce à cette préparation, le Téléthon de Meaux aura un aspect historique auquel Les Vinyls tiennent à participer, s’ils y sont invités.

    D’ailleurs, pour nous qui sommes également impliqués dans la récolte des dons pour la lutte contre la mucoviscidose, participer à un évènement dont la nature est d’aider à la recherche visant à sauver des vies humaines, en tant que membres de la communauté des hommes, nous nous sentons forcément directement ou indirectement concernés.

    G.P.

  • MERCI !!

    Que seraient les artistes sans le public, sinon de pauvres pantins gesticulant dans le vide ?

    Des publics, il y en a de diverses sortes. Il y a celui qui sort pour aller danser, boire, manger, jouer au bowling, peu importe si la musique est assurée par une bande son ou un orchestre dont, de toute façon il a oublié le nom dès qu’il l’a entendu, pourvu qu’il y ait de la musique.

    Et puis, il y a le public qui se déplace pour voir un artiste spécifique, qu’il connaît et qu’il aime.

    C’est ce dernier genre de public qui était présent ce samedi 24 novembre 2012 au Cabaret l’Escale de Migennes pour voir s’y produire Les Vinyls. Que des amis, venus de toute la France, en train depuis la frontière Belge pour nos trois copains du grand Nord, en voiture depuis la région Parisienne, la Bretagne ou le Doubs, en avion depuis Nice et même, chose incroyable, en bicyclette depuis Orléans (140 km), plus encore 10 kilomètres pour aller de l’Escale à l’hôtel. Que dire d’autre, sinon « chapeau », « respect » et « merci » à tous ?

    Devant un tel public, nous ne pouvions pas faire autrement que de donner le maximum.

    Quant au concert lui-même, justement, qu’en a-t-il été ? C’était le 4ème du groupe dans sa formule actuelle et l’on peut dire qu’à chaque fois un palier a été franchi, grâce à un incroyable chanteur, Alexandre, qui d’un concert à l’autre progresse et ose de nouvelles formules scéniques qui, en plus, marchent à chaque fois. On peut dire que samedi dernier, à lui seul, il a « mis le feu » à l’Escale et a transformé ce qui aurait été un « simple » succès en triomphe.

    Rock, Elvis, Johnny, Escale, VinylsQuand je dis « à lui seul », j’exagère quand même un peu, parce que derrière lui, on était là aussi. Son enthousiasme, son énergie font que les autres membres du groupe ne peuvent pas faire autrement que de sortir de leurs gonds et de remuer aussi. Ainsi, une osmose s’est-elle créée entre nous qui efface comme par enchantement les différences de générations et remet le décalage horaire au même âge pour tous : 15 ans.

    Cette osmose a fait d’un groupe qui, il faut bien le dire, était moribond avant l’arrivée d’Alexandre, en raison de certains de ses membres complètement démotivés, n’arrivant plus à progresser, ni à se renouveler, faisant des Vinyls une espèce en voie d’extinction (surtout, si j'ose dire, en raison d’une extinction de voix), un groupe en plein essor, prêt à conquérir le monde. Merci Alexandre Lucet.Rock, Elvis, Johnny, Escale, Vinyls, Chaussettes Noires, Dick Rivers, Mitchell

    Mais il ne faut pas oublier non plus que ce groupe a tenu dix ans contre vents et marées grâce à l’opiniâtreté d’un leader qui n’a jamais baissé les bras, qui a su être à la fois patient, directif au bon moment, toujours avec la même passion et le regard tourné dans la même direction. Aussi, merci Jean-Claude Coulonge.

    Rock, Elvis, Johnny, Escale, Vinyls, Coulonge

    Cette renaissance des Vinyls qui, entre parenthèses commence à être relatée dans les médias, puisque pour la première fois, Jean-Claude Coulonge a fait l’objet d’une interview sur la radio France Bleu Bourgogne, est un phénomène encourageant qui prouve que quand on s’est fixé un but, qu’on travaille pour y arriver, qu’on fait les efforts nécessaires et qu’on s’entoure de bons amis, on finit toujours par atteindre les objectifs fixés. C’est valable non seulement pour la musique, mais également pour tout : le sport, les études, la lutte contre la maladie, ou la vie de famille. Il n’y a donc pas de problème, quel qu’il soit, qui ne trouve solution car, ne l’oublions pas, à l’hiver, succède immanquablement le printemps.