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Blog - Page 16

  • Retrouvailles

    Après un mois entier sans concert, ni répétition, ni même de contact entre nous, un anniversaire entre amis était sans doute le meilleur moyen pour Les Vinyls de se remettre en selle.

    Nous nous sommes donc retrouvés en ce dimanche 7 septembre chez Sylvie Blet pour fêter son anniversaire.

    JC Rentrée.jpgSi vous ne connaissez pas Sylvie, il faut savoir que c’est grâce à elle qu’Alexandre est à présent le chanteur des Vinyls. Il faut savoir qu’en fait, c’est le chanteur-auteur-compositeur Jean-Luc Lahaye qui par un concours de circonstances plutôt incroyable à découvert Alexandre Lucet. Sentant le grand potentiel de ce jeune homme d’alors 19 ans, il l’a poussé sur la scène du Petit Journal lors d’un concert de Ricky Norton. C’est là, que le 4 avril 2012, Alexandre fit ses grands débuts sur une vraie scène avec un vrai orchestre.

    Dès qu’il est monté sur scène pour deux titres et avant même qu’il commence à chanter, Sylvie qui était présente sentit qu’il allait se passer quelque chose et souffla à l’oreille de l’ami Christian Pierret, toujours là au bon endroit avec sa caméra, de filmer.

    Sylvie ne savait pas qu’à ce moment les Vinyls étaient sans chanteur, mais elle a pensé que ce garçon pouvait peut-être intéresser Jean-Claude Coulonge, le leader du groupe. On connait la suite.

    Depuis cette époque, nous considérons Sylvie Blet comme la marraine d’Alexandre et la marraine du Fan-club.

    Super journée, donc, passée en bonne compagnie à jouer de la musique et se détendre au soleil.

    chris-almoada.jpgComme cela ce fait lorsque des musiciens sont présents, le concert des Vinyls s’est terminé par un bœuf. Les musiciens en question étaient d’une part Chris Almoada, formidable guitariste et chanteur faisant partie de la première génération des musiciens rockabilly européens qui ont débuté à la fin des années 70 et, d’autre part, Little Lou, chanteuse à la voix puissante, faisant penser à Brenda Lee, qui a déjà 15 ans de carrière derrière elle.

    Cette rentrée sans pression nous a bien préparés pour la suite de la saison. Merci Sylvie

    GP

  • Quand Willy rencontre Sarry

    On ne louera jamais assez les associations qui organisent les événements culturels dans les petites villes. Leur abnégation et leur volonté de faire vivre leur commune inspire le respect.

    C’est le cas de la Commission Culturelle de Sarry en Champagne, dont les dirigeants et bénévoles, aussi efficaces que discrets, aussi gentils que compétents permettent à cette petite ville de 2000 habitants de ne pas devenir une « ville abandonnée ».

    concert-à-sarry.jpgEntre une soirée mexicaine et un festival de magie, ils organisaient une soirée Rock le 8 août dernier avec le groupe Rémois Les Lionceaux. Fondé en 1961, le groupe Les Lionceaux fait partie des pionniers du rock en France et peut se targuer sur sa carte de visite d’avoir accompagné Johnny Hallyday.

    Lionceaux à Sarry.jpgMais même la Marne n’est pas un long fleuve tranquille et au fil des ans et des fluctuations du courant, il ne restait plus que le chateur du groupe, Alain "Willy" Dumont pour assurer le concert.

    Il a donc fait appel aux Vinyls pour jouer le rôle de sidemen. Du fait de la longue amitié qui noue les Lionceaux aux Vinyls, il n’avait qu’un mot à dire pour que nous le dépannions.

    Alex et Alain.jpgVinyls et Alain.jpgApprendre quinze titres ne faisant pas partie de notre répertoire n’a pas été si évident que ça, mais je pense que nous nous en sommes pas mal tirés. En 2ème partie, les Vinyls ont fait leur spectacle habituel, pour finir avec un bœuf Lionceau/Vinyls confondus, avec les traditionnels « Johnny B Good » et « Whole lotta shakin goin on ».

    Après ce dépannage, nous allons pouvoir désormais nous consacrer à améliorer encore nos propres prestations.

    GP

  • Born to be Wild

    Une passion, c’est comme un rêve, l’élixir d’éternelle jeunesse.

    Avec Les Vinyls, nous en avons rencontré des passionnés : ceux des maquettes de trains à Brunoy ou ceux des Shadows en Bretagne et bien d’autres.

    Samedi 26 juillet, nous sommes entrés dans le monde des Bikers à Couches en Bourgogne, pour le 16ème rassemblement de motos organisé par HDC Macadam Motors, pour lequel 800 bikers venus de Belgique, d’Allemagne ou du Danemark, en tout près de 3 000 passionnés sont venus participer aux trois jours que dure le festival.

    122-1204-01-o+dilligaf-patch-on-biker+.jpgLa difficulté d’une passion est de la gérer en trouvant l’équilibre avec la famille et le travail. En ce qui concerne la moto, nous pourrions dire qu’il y a les « softs » qui sortent leur magnifique machine le dimanche quand il ne pleut pas et qui gardent un look leur permettant d’aller au bureau le lundi, ce qui ne les empêche pas, lorsqu’ils chevauchent leur terrible engin d’être Dennis Hopper, Peter Fonda ou Marlon Brando dans leur tête. Et puis il y a les « hards », avec les tatouages, la barbe à Billy Gibbons, les boucles d’oreilles et les piercings.2007_08_27_concentration_motos_Couches_250-1_m.jpg

    La difficulté de l’exercice est de ne pas tomber dans le sectarisme de ceux qui ne jurent que par Harley Davidson et « cassent de la japonaise » lors de leurs rassemblements ou comme ceux qui jugent la musique uniquement à travers les lunettes de Hank Marvin.

    les-belles-rutilantes.jpgRien de tout cela au festival de Couches. Les rutilantes Harley étaient alignées à côté des belles japonaises et des fringantes Triumph. Tous chromes biens astiqués dehors, d’étonnantes pièces de collections, voire de musées, étaient garées près de monstres à trois roues presque aussi gros que des camionnettes. Et le tout dans une superbe ambiance conviviale et festive où les « softs » venus en couples ou en famille avec les enfants côtoyaient les « hards » le casque de Wyatt (Captain America) dans une main et la canette de bière dans l’autre.

    Notre inquiétude était de savoir si cette ouverture d’esprit des participants et visiteurs s’appliquait aussi à la musique. Nous pensions en effet que les goûts musicaux des bikers commençaient à Steppenwolf et s’arrêtaient à ZZ Top ou ACDC. Qu’allait donc être notre sort, avec notre Rock’n’roll propret d’Elvis, des Chats et des Chaussettes ? Surtout qu’avant nous, deux pointures avaient enflammé le public : en showtime.jpgpremière partie, Showtime, groupe de hard-rock années 80, originaire des Yvelines, qui a joué au Jamel Comedy Club, qui tourne régulièrement en France et en Europe, a fait une mini-tournée aux États-Unis, et a joué le 19 juin au Hellfest. rockbox.jpgVenait ensuite Rockbox, très originale fanfare rock qui vient de Toulouse, reprenant des standards des années 70. Conquis par l’enthousiasme et l’originalité de ce groupe, qui vient de chauffer leur public, Deep Purple les a invités en 1re partie de leur tournée au Royaume-Uni en 2013.

    Nous avons pu nous rendre compte dès le début de notre « Rock’n’roll Story » que nos inquiétudes n’étaient que des préjugés infondés, puisque nous avons fait un malheur, au point où à 3 heures du matin, le public en réclamait encore. Après le spectacle et même le lendemain matin à l’hôtel, nous avons eu de longs échanges extrêmement chaleureux et sympathiques.

    les-vinyls.jpgFinalement, on peut se demander si ces gens qui sortent de l’ordinaire, tels les Teddy Boys ou les Bikers qui jadis, quand ils arrivaient en ville, faisaient changer les gens de trottoir et mettaient la panique sur les boulevards, ne seraient pas aujourd’hui entrain de donner une leçon de paix et de tolérance au monde.

    GP