La joie de vivre
Les temps changent. Jadis, pour exprimer à la dame de ses pensées la flamme de ses sentiments, un homme pouvait lui susurrer, comme le fit Christian à Célimène :
« Ah! Que pour ton bonheur je donnerais le mien,
Quand même tu devrais n’en savoir jamais rien,
S’il se pouvait, parfois, que de loin, j’entendisse
Rire un peu le bonheur né de mon sacrifice » !
Aujourd’hui, on entend plutôt : « Oh ! Mamzelle ! T’es bonne toi, tu sais » !
On appelle ça l’évolution. On ne précise pas dans quel sens : le haut ou le bas.