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Un monument

Tout ce qui est doit disparaître. On a beau le savoir, on ne peut imaginer que la Tour Eiffel puisse s’évaporer du jour au lendemain. Alors, les Parisiens passent devant sans même la regarder, comme les New-yorkais devant les Twin Towers, jusqu’à ce qu’on les renomme « Ground Zero ».

Il en est de même pour les personnalités. Pour les gens de notre génération issue du Baby-boom, toutes les étapes de notre vie, tristes ou joyeuses, importantes ou insignifiantes ont forcément été marquées par une chanson, un tube de Johnny  Hallyday. On a fini par penser qu’il faisait partie des meubles, des monuments, qu’il était indestructible. La mort nous a rappelés à la triste réalité que tout ce qui naît doit obligatoirement mourir. « L’isolement » de Lamartine n’est pas un vain poème : « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé » !

Les sosies sont désormais orphelins. Johnny était déjà entré dans la légende, il est à présent entré dans l’histoire.  De quelle partie de sa vie être le sosie ? Celui de l’homme éprouvé par la maladie bien que ne le montrant pas ? Celui du gamin de 16 ans tout intimidé devant Aimé Mortimer pour sa première télé ? Ou encore celui de l’homme dans la force de l’âge qui « allumait le feu » ? Ah ! Il est plus facile de ressembler à l’Elvis bedonnant engoncé dans son costume de torero plutôt qu’au jeune homme poussant la porte de Sun Records pour enregistrer « That’s All Right », comme il est plus facile de se déguiser en Père Noël qu’en Georges Clooney.

Quelque part, nous les Vinyls avons la chance d’avoir Alexandre Lucet comme chanteur. Il a le look et le dynamisme de Johnny, d’Elvis et de tous les pionniers du Rock à leurs débuts. Il a donc le temps de refaire toutes leurs étapes, sans maquillage ni accessoires.

Ainsi, en ce funeste samedi 9 décembre 2017, au moment même où le cercueil blanc de Johnny descendait les Champs Élysées accompagné par les larmes de son peuple aimant, le jeune Johnny revivait, chantant « Souvenirs, Souvenirs », comme l'Elvis de 20

Alex VS Johnny.jpg

ans chantait « Baby let’s play House », sur la scène du Téléthon de Claye-Souilly, sous les traits d’Alexandre. Un hommage aux chers disparus rempli de l’espoir de voir le mythe continuer depuis le début.

GP

Commentaires

  • Merci Gérard pour ces quelques lignes , Elvis, Johnny et Alexandre , quel trio .

  • Bonjour Gerard un très beau hommage a notre Johnny avec ses quelques lignes...merci...jean claude

  • Quel bel hommage Gérard, remplir de douceur et de respect. bises à toi et aux Vinyls

  • Beau texte Gérard, j'espère que tu vas mieux en cette fin d'année.

  • Bonjour Gérard merci pour ton partage sur Johnny que j'ai toujours aimé. Que 2018 soit la réalisation de tous tes souhaits.Si heureuse de me retrouver au Temple Shingyoji et d'être parmi mes camarades pratiquants, que je suis désolée de ne pas t'avoir demandé de tes nouvelles.Je me permets de t'embrasser affectueusement .

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